Le port du masque a rendu la communication plus difficile en raison du fait qu’il cache une moitié de notre visage. Alors qu’auparavant nous étions habitués à transmettre nos émotions au travers un sourire, un geste ou un regard, désormais, il faut arriver à se passer de la communication gestuelle et se faire comprendre simplement par la parole. Car le port du masque peut empêcher de décoder ce que disent les traits de notre visage tout entier. Il suffit de vous rendre sur votre lieu de travail masqué pour vous rendre compte que vos collègues mettront par exemple un certain temps avant de vous reconnaître. Sans parler du beau rouge à lèvres que vous vous êtes appliqué à mettre et qui désormais s’avère être désuet puisque plus personne ne peut voir votre belle bouche.
L’entreprise belge Smiling Mask a eu l’idée de créer des masques en coton personnalisé avec votre visage imprimé dessus. Composés de deux couches de tissus, les masques sont livrés avec un filtre additionnel que vous pouvez facilement remplacer. Vendus à 19,99 €, ces masques vous permettent donc en quelques clics de reproduire le bas de votre visage et de retrouver en quelques sortes votre identité.
Un nouveau business
Les deux entrepreneurs qui ont eu cette idée expliquent que les entreprises aussi peuvent faire appel à leurs services pour fournir des masques à tous leurs employés. Pour commencer, ils ont souhaité en offrir aux membres du personnel hospitaliers du CHU Brugmann. Ils se sont donc rendu sur place avec une cabine photomaton Cheesebox, et tout le matériel nécessaire pour fournir au personnel des masques à l’effigie de leur visage. Il est également possible d’apposer le logo de l’entreprise pour laquelle on travaille sur le masque.
Le but de Smiling Mask étant d’offrir une manière plus ludique de porter le masque, mais surtout de réinventer leur métier qui se voit actuellement bouleversé par la crise. En effet, l’évènementiel connait une période particulièrement compliquée et cela risque de duré comme l’explique à la RTBF Charles de Bellefroid, l’un des deux entrepreneurs : "On l’a fait parce que l’on trouvait ça fun, cela permet de casser le quotidien. Maintenant, est-ce qu’on arrivera à générer du nouveau business ? C’est le but, mais on sait qu’on n’en vivra pas non plus comme des rois. Si cela permet quelque chose, c’est de continuer à survivre parce que, à mon avis, avant 2021, il ne se passera pas grand-chose dans l’événementiel. L’idée est que l’on puisse tenir jusque-là".
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