Trois marques de mode belges qui fabriquent des masques

Pour faire face à cette période particulière, la mode ne cesse de se réinventer pour soutenir le corps médical et hospitalier. À l’image de LVMH, qui s’est mis à la fabrication de gel hydroalcoolique, du groupe Kering, qui s’attèle à la fabrication de masques, d’autres initiatives voient le jour. En voici encore trois bien de chez nous qui font aussi preuve d’une belle solidarité. 

Par Anissa Hezzaz. Photos : D.R. |

Les Maisons Natan et Degand

Habituées à coudre des robes et des costumes, les Maisons Natan et Degand, qui ne peuvent actuellement plus travailler, se sont mises à la couture de masques FFP2 depuis quelques jours dans leurs ateliers situés sur l’Avenue Louise. Pour l’instant, ils en créent environ 500 par jour, grâce à quelques employés venus travailler volontairement. Les masques sont ensuite distribués aux policiers, au personnel des maisons de repos, aux travailleurs de la voirie, aux gardiens de la paix de la ville, mais aussi aux hôpitaux de Bruxelles et d’Ypres, la ville natale d’Édouard Vermeulen.

 

    RectoVerso

    La marque belge de vêtements sportwear RectoVerso, s’est elle aussi reconvertie dans la production de masques pour soutenir le corps médical et hospitalier. Alors que la nouvelle collection de la marque a dû être mise sur pause, Liebart Textiles de Deinze, le spécialiste des tissus, va fabriquer 10.000 masques. Ils seront tous conçus sur trois couches de tissus différents : un tissu waterproof qui constituera la couche extérieure, un tissu extrêmement dense pour filtrer le plus de particules possible, un tissu doux anti-microbien et antibactérien. Les masques RectoVerso sont lavables en machine ce qui permet d’être réutilisables.

     

      PLUMKA

      La maison belge qui produit généralement des couettes et des oreillers, depuis 1925, dans son atelier à Linkebeek a été mise à l’arrêt. Elle s’est mise aussi à la fabrication de masques destinés au personnel soignant. Ils sont fabriqués en polyester et en coton, ils sont donc destinés aux personnes qui doivent continuer à prodiguer des soins à leurs patients, comme les kinés et les infirmiers, mais pas au personnel médical, qui est en contact avec des personnes susceptibles d’être infectées. En effet, ces masques constituent une barrière, mais pas une protection optimale.  

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