Qui n’a jamais rêvé de faire fortune grâce à Vinted ? En fouillant dans sa tirelire pour dénicher une pièce rare, ou en évaluant la cote d’un vieux meuble Ikea pour voir s’il pourrait être revendu trois fois son prix. On peut toujours rêver non ? La grande majorité du temps, on mange malheureusement son pain noir. Il existe néanmoins une lueur d’espoir, puisqu’un gros engouement est en train de naître pour un objet que vous pourriez bien posséder chez vous cette fois : la vaisselle de grand-mère.
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La vieille vaisselle cartonne
Peut-être en avez-vous hérité il y a bien longtemps, sans jamais avoir su quoi en faire. Pourtant, la vieille vaisselle qui appartenait à nos grands-parents est en train de connaître un vrai regain d’intérêt sur les sites de revente en ligne. Certaines pièces emblématiques se revendent même une petite fortune, que ce soit sur Internet ou dans les vide-greniers.
L’idée des nouveaux acheteurs ? Se créer un panel de jolies assiettes rétro pour dresser une table éclectique et tendance, et offrir à son intérieur un charme désuet qui change des services blancs classiques devenus un peu ennuyeux avec le temps. Ce retour en grâce nostalgique indique aussi un attrait pour l’artisanat durable et le savoir-faire. Sur Instagram et Pinterest, tous les styles se croisent, du rustic-chic à l’esprit sixties en passant par le style méditerranéen.
Quels sont les modèles les plus recherchés ?
Deux éléments déterminent le prix de revente de ces pièces : la rareté et l’ancienneté. Ainsi, des collections rares du XVIIIe et du XIXe siècles peuvent se vendre jusqu’à plusieurs milliers d’euros, surtout si elles sont en bon état. À l’inverse, les vaisselles de seconde main plus récentes cartonnent, mais se vendent un peu moins chères, comme le verre trempé d’Arcopal ou de Vereco, très prisé dans les années 50 à 80.
En 2024, la vaisselle ancienne vendue la plus chère est sans conteste la porcelaine de haute facture. Il y a celle des grandes maisons comme le fabricant allemand Meissen, connue pour ses motifs floraux délicats, et réputée pour être l’une des plus chères du marché ou encore la manufacture hongroise Herend. La porcelaine de Sèvres ou de Limoges, surtout si elle est produite avant 1900, s’estime aussi à des prix élevés. Des services de table complets peuvent ainsi atteindre des milliers d’euros. Les assiettes en Terre de Fer, avec ses décors monochromes (bleu encre, vert sapin, gris ou vieux rose) marqués par des motifs végétaux ou des frises légères classiques, sont également très recherchées. Les modèles du XXème siècle, issus de manufactures françaises comme Sarreguemines ou encore Digoin et Gien sont les valeurs sûres par excellence. En revanche, elles se vendent bien moins chères en raison de leur grande disponibilité.
La faïence de Quimper, en particulier si elle est signée et date du XIXe siècle, est très appréciée elle aussi. Les services de thé ou de table des marques britanniques telles que Wedgwood, Royal Doulton, Spode, surtout celles avec des modèles rares et en éditions limitées, s’écoulent elles aussi comme des petits pains. Finalement, l’argenterie et les services en argent (plats, théières, couverts) comme Christofle, peuvent aussi atteindre des prix élevés en fonction de leur état et de leur rareté.
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