Barbie, star de la nouvelle collection Balmain

L’iconique poupée Barbie a profité à maintes reprises du relooking de grands noms de la mode depuis  qu’elle a vu le jour en 1959. Après Karl Largefeld qui sortait sa version de Barbie vendue à 200 euros à l’occasion des 55 ans de Barbie, d’autres créateurs de renoms se sont emparés de la figurine pop au fil des ans. En 2016, lors de la semaine de la mode à Paris, c’était plus de 700 poupées qui avaient notamment été relookées par treize créateurs, dont Valentine Gauthier, Michel Klein, Balzac, Laure de Sagazan, etc.  Au total, Barbie se déclinait avec 14 formes de visages différentes et 8 couleurs de peau. En 2022, c’est au tour de Olivier Rousteing de s’emparer de Barbie et de lui offrir un relooking complet. Balmain a en effet décidé de sortir une collection entière à l’effigie de la reine de la pop culture avec une envie de casser les codes.

Si le rose est omniprésent dans la collection, elle a la particularité d’être unisexe. Au total, ce sont environ 70 pièces de prêt-à-porter qui ont été édités, entre motifs mariniers, imprimé monogramme, jean et robes de soirée, Balmain promet de nous faire découvrir Barbie sous un nouveau jour. L’idée de cette collection atypique ? Coller à la société actuelle qui se veut toujours plus inclusive et multiculturelle. 

Des barbies de plus en plus représentatives :

«Cette collaboration est plus qu'une simple collab. [...] Quand j'étais petit garçon, je me souviens avoir entendu des commentaires disant : une fille joue avec une Barbie, un garçon avec une voiture. C'est un tel cliché. Autant que le bleu est pour les garçons et le rose pour les filles. C'est pourquoi j'aime cette collaboration, car Balmain et Barbie arrêtent les clichés et amènent une nouvelle ère où LIBERTÉ est le mot juste. Je suis tellement fier de cette collaboration car nous construisons un monde où vous n'êtes défini ni par un genre, ni par des couleurs, ni par des codes qui ne sont plus d'actualité aujourd'hui. Je suis fier de cette photo car elle montre que la beauté de laisser rêver un enfant en toute liberté fera de lui un adulte libre et passionné», écrivait Olivier Rousteing il y a quelques jours sur son compte Instagram.

Des Barbies digitales

Les silhouettes imaginées par Balmain seront également déclinées sous forme de NFT (pour jeton non fongible, à savoir des objets virtuels). Il y en aura deux de Babie et  un de Ken. Quand on sait que le premier tweet au monde s’est vendu aux enchères à près de 3 millions de dollars, on comprend que les NFT sont désormais la réponse numérique aux objets de collection.   Il y a donc fort à parier que les avatars Barbie prennent énormément de valeur. D’autant que l’heureux acquéreur disposera alors du NFT, mais aussi du look version grandeur nature de la Barbie en question.