Des milliers d'origamis illuminent les Galeries Royales

Pour la seconde année consécutive, l’artiste bruxellois Charles Kaisin installe ses pliages multicolores dans les célèbres galeries de la capitale. Gros plan…

Par Sigrid Descamps. Photos Gallery asbl, Jérôme Averaerts. |

En 2022, cela fera 175 ans que les Galeries Royales existent. Un lieu chargé d’Histoire, de vie, d’anecdotes et qui, chaque année, voit défiler plus de 6 millions de personnes. Commerçants, résidents, clients, touristes ou simples passants… tous tombent sous le charme de cet espace emblématique. Un espace qui chaque fin d’année revêt ses habits de fêtes et pour la deuxième fois consécutive, a fait appel au talent de Charles Kaisin. « Ce que fait Charles, c’est plus que de la déco, c’est de l’art », confie Philippine Grosjean, dont la famille gère les lieux depuis plusieurs générations. Son père, Alexandre enchaîne : « Cet espace fait partie du patrimoine culturel de la Belgique ; notre pays possède de belles choses, que l’on entretient, préserve… Et des travaux comme ceux de Charles Kaisin participent à leur rayonnement. »

Une anamorphose dorée

L’intéressé pour sa part est ravi de cette nouvelle collaboration. L’artiste a, pour l’occasion, décliné son travail en deux parties, jouant sur une valeur qui lui est chère, le recyclage. Dans la Galerie du Roi, il a ainsi réutilisé des milliers d’origamis dorés suspendus l’an dernier pour créer une anamorphose (une illusion d'optique) : en se plaçant à un certain point (un carré rouge a été collé au sol de la galerie, au niveau des Savonneries Bruxelloises environ, selon sa taille, il faut effectuer quelques pas en avant ou en arrière) et en fixant ensuite les différentes formes alignées – la Lune sous ses différentes phases – on finit par voir une Lune pleine, qui évoque également une grosse boule de Noël scintillante.

Dans la Galerie de la Reine, ce sont à nouveau des origamis issus du projet Origami for Life, et donc réalisés par la population, qui ont cette fois été réunis sous formes de sept sphères de tailles diverses. « Elles font de 2.5 à 5 m de diamètre et on a utilisé quelque 3500 origamis pour les plus petites et 9500 pour les plus grandes, explique Charles Kaisin. J’aime l’idée qu’il y ait une histoire derrière chaque origami car ils ont tous été faits par des enfants, des parents, des grands-parents, qui ont consacré du temps pour une belle cause. »

Installées depuis ce 30 novembre, les installations sont à découvrir dans les Galeries jusqu’à la fin février.
A noter que toute une série d’événements prendront également place chez les différents commerçants des Galeries. Infos 

 

Suivez So Soir sur Facebook et Instagram pour ne rien rater des dernières tendances en matière de mode, beauté, food et bien plus encore.