Fondée en 2005 par François-Ghislain Morillion et Sébastien Kopp, deux copains de longue date, Veja est devenue en quelques années une référence en matière de sneaker. Connue pour être LA basket vegan respectueuse de l’environnement, Veja n’a pas seulement convaincu les écolos avertis, elle a réussi à mettre tout le monde d’accord.
En image, François-Ghislain Morillion et Sébastien Kopp, les deux concepteurs de Veja
Car aujourd’hui, tout le monde ou presque dispose dans sa garde-robe d’une paire de ces basiques intemporels. Élevée au rang de chaussure la plus branchée du moment par des célébrités planétaires comme Meghan Markle – dont le style ne cesse d’en inspirer plus d’une – elle a même détrôné les mastodontes des sneakers comme Nike, Adidas ou encore Puma. Et si pendant des années, c’est la Stan Smith et la Superstar qui étaient au pied de tout le monde, la Veja a su se faire une place dans le marché concurrentiel de la basket. Aujourd’hui, Veja n’a évidemment pas dépassé le chiffre d’affaires de ses concurrents établis depuis longtemps qui se chiffrent en milliards d’euros, néanmoins, la basket est partout et n’a pas fini de faire son bout de chemin. Un engouement que vous ne comprenez pas ? Si la marque a explosé en une dizaine d’années, c’est pourtant pour des raisons évidentes.
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Une icône de style
D’abord, parce que Veja mise avant tout sur son design : une basket ultra simple en apparence avec un logo fort, qui marque les esprits. L’idée pour les deux concepteurs ? Créer une basket qui va traverser les époques. Ainsi, plutôt que de décliner la basket dans des centaines de modèles différents, pendant les dix premières années de vie de la marque, Veja ne produira que 10 modèles de sneakers différents avec en commun son V coloré. C’est en 2017 surtout que la marque prend de l’ampleur en sortant la V10, une sneaker toute blanche estampillée du fameux V en couleur qui deviendra vite le best-seller de la marque. Six ans plus tard, elle fait toujours partie des baskets les plus vendues de la marque et en 2018, elle était considérée comme la marque la plus influente sur Instagram selon le moteur de recherche dédié à la mode Lyst.
Une communication sans faille
Et pour cause : Veja ne communique pas, et ce depuis sa création ! La raison ? En se passant de publicité, la marque économise 70 % du coût d’une basket normale. Pourtant, fabriquer une Veja, en raison des matières premières plus écologiques et plus responsables coûtent 5 à 7 fois plus cher que la production d’une basket classique. Miser sur la non-publicité de la marque, il fallait oser, c’est pourtant bel et bien cela qui a permis que la basket reste vendue à un prix abordable, flirtant la concurrence. Vous l’aurez compris, si Meghan Markle, Marion Cotillard ou encore Emma Watson ne savent plus s’en passer, elles ne sont pourtant en rien des égéries, elles suivent juste la tendance la plus en vogue depuis toutes ces années.
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Des baskets éco-responsables
Alors que le secteur de la mode est l’un des plus polluants du monde, Veja a d’abord souhaité mettre en place une politique respectueuse de l’environnement avant même de lancer un quelconque produit. C’est même de cette façon qu’est née Veja : à l’époque de la création de Veja, les consciences collectives s’éveillent tout doucement à l’écologie.
Pour François-Ghislain et Sébastien, la basket est un produit symbolique de notre génération et de notre époque, il ne lui manque qu’une chose : la rendre plus responsable pour être vraiment dans l’air du temps. Ils décident alors de la réinventer en repensant sa conception de A à Z. Pas de pétrole, pas de plastique, juste des matériaux recyclés ou bio. Si la marque fait tout pour réduire son empreinte écologique depuis ses débuts, force est de constater que l’industrie de la mode a ses limites, et les contraint souvent à faire marche arrière pour pouvoir s’y retrouver financièrement, mais aussi humainement : par exemple, aujourd’hui, seul 1 modèle Veja sur 3 est 100 % vegan.
Depuis 2019, Veja utilisait le C.W.L, une alternative au cuir réalisée à partir de déchets de maïs. Une idée brillante qui permettait de reproduire une basket semblable à du cuir et à 63 % biodégradable, toutefois, à grande échelle, la production d’une telle matière n’était plus possible. Aujourd'hui, seul 21% de l'ensemble de la collection est produite en C.W.L mais veja continue de jouer la transparence auprès de ses consommateurs quand d’autres grandes marquent faisaient – et font toujours - du greenwashing. Et malgré quelques échecs et déceptions, chez Veja une obsession subsiste : améliorer toujours plus la façon de produire ses baskets.
Pour vous procurer vous aussi votre paire de Veja, rendez-vous sur le veja-store.
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