La mode s'adapte aux bouleversements climatiques. Elle fait à présent le choix de produire des articles à partir de matières recyclées ou issus de l'agriculture biologique, en respectant les conditions de travail de celles et ceux qui fabriquent nos vêtements et accessoires. Les baskets ne passent pas à côté de ce changement important, mais tellement nécessaire. De plus en plus de marques de sneakers choisissent de se lancer dans une production responsable, consciente et respecteuse de la planète.
Veja
C'est la marque référence pour les baskets éco-responsable. En l'espace de quelques années, la lettre V, le symbole de Veja, s'est imposé dans le monde de la baskets... et sur nos pieds. Veja est une marque française lancée en 2005. Dès le début, ses fondateurs misent sur des modèles de baskets "qui respectent l'homme, produits dans des conditions dignes, en concertation directe avec les associations de producteurs et les fabricants" peut-on lire sur le site internet. Les baskets sont produites à partir de matériaux ou de produits récupérés comme des bouteilles en plastique, du coton recyclé à partir de chute de l'industrie textile. En 15 ans, Veja n'a cessé de se développer. En plus des baskets de ville, la marque propose une gamme pour les enfants avec des motifs fleuris ou simplement des paires de baskets blanches, mais aussi des chaussures de sport.
Panafrica
Les chaussures Panafrica sont reconnaissables parmi 1000 paires grâce à ses motifs ethniques, colorés et graphiques. Ces différents modèles, remplis d'optimisme et de gaiété, sont dessinés à partir de voyages effectués par les fondateurs de la marque sur le continent africain. Panafrica ne cesse donc de surprendre chaque saison. Le projet de la marque se veut "durable et vertueux". La plupart des modèles sont confectionnés à partir de tissu wax, principalement acheté en Côte d'Ivoire. Ils sont ensuite fabriqués au Maroc, dans une usine à Casablanca où les droits des employés sont respectés. Pour soutenir le développement de l'atelier et garantir des emplois sur la durée, les collections Panafrica sont fabriquées tous les cinq mois. Il existe une gamme pour les femmes et les hommes, mais également des accessoires pour continuer à égayer nos tenues et montrer notre soutien à une marque responsable.
Stella Mc Cartney
Stella Mc Cartney a réussi à allier haute couture et baskets éco responsable. La créatrice de mode britannique de 49 ans a lancé en 2018 sa première collection de sneakers respectueuses de l'environnement. En 2019, elle s'associe à Adidas pour revisiter l'incontournable Stan Smith, version 100% vegan. Au printemps 2020, la collaboration est de retour. La Stan Smith se pare ici de lacets arc en ciel ou immaculés. Depuis le lancement de sa marque en 2001, Stella Mc Cartney a fait de l'écologie une priorité dans ses créations, elle s'est également lancée dans la confection d'un jean biodégradable conçu à partir de fils de plantes. Elle a choisi de bannir le cuir, la fourrure et les plumes, préférant se tourner sur des matières vegan non-polluantes ou recyclés.
Baabuk
Baabuk est une marque de chaussures suisse. Ici, les baskets pour femmes et pour hommes sont fabriquées en laine 100% bio-dégradable. Des chaussures confortables, qui réchauffent nos petits pieds (idéal pour cet automne et cet hiver), mais aussi antibactériennes. La matière provient plus précisément du nord du Portugal. Une usine textile y est implantée et recupère la laine des moutons vivants dans un parc protégé. L'entreprise familiale est certifiée B-Corp. Le principe ? Baabuk s'est engagé à respecter les lignes directrices de l'organisme mondial sans but lucratif en matière de performance sociale et environnementale. Si vous cherchez des pantoufles éco-responsable et réchauffantes, sachez que Baabuk propose également des chaussons en laine et dans divers coloris comme le bleu ou le jaune.
Umoja
Comme Panafrica, Umoja met l'Afrique à l'honneur. Alors qu'ils n'étaient que des étudiants à l'université de Brest en Bretagne, deux français décident de se lancer dans un projet permettant à tous les acteurs d'une chaîne de production d'être rémunérés au juste prix, tout en respectant les enjeux écologiques et sociaux. Le binôme s'envole ensuite pour l'Afrique et sillone sac sur le dos plusieurs pays comme la Côte d'Ivoire, le Mali ou le Sénégal. Ils découvrent alors ule potentiel artisanal de l'Afrique. Le projet Umoja est né. La production se fait à partir de produits issus de l'agriculture biologique africaine comme de la fibre de bananier. Pas de cuir ici, mais bel et bien de l'écorce d'arbre retravaillée manuellement.
