Être heureux avec un grand H, prendre la vie du bon côté, s’accomplir personnellement, etc. Voilà souvent à quoi se résume la quête de sens pour beaucoup. Atteindre le bonheur à tout prix semble être le travail de toute une vie et quand enlacer des arbres, se promener pieds nus ou voyager sont autant d’activités qui promettent de nous rendre heureux, il arrive souvent que notre bonheur soit mis à mal. Parce qu’à trop vouloir l’atteindre, il nous échappe, sans que l’on ne sache trop pourquoi. L’OMS estime d’ailleurs que les problèmes de santé mentale constitueront bientôt la deuxième cause de mort prématurée, et peuvent diminuer l’espérance de vie de 10 à 25 ans pour les cas graves. Il faut en moyenne dix ans à quelqu’un entre ses premiers symptômes relatifs à un problème de santé mentale et le moment il sera effectivement soigné.
« Le véritable ennemi n’est pas à l’extérieur, mais bien à l’intérieur de nous»
@Photo : Antoine Sepulchre, le fondateur de la plateforme NOÖS.
Aujourd’hui, une personne sur deux serait en détresse psychologique et dans un contexte économique et sanitaire en branle, cela se ressent d’autant plus. Partant de ce constat, Antoine Sepulchre, a voulu créer un outil qui permettrait d’accélérer ce processus de guérison et réduire ce temps à moins de six mois. C’est ainsi qu’il a lancé NOÖS, la première plateforme spécialement dédiée à la santé mentale et au bien-être.
Concrètement, il s’agit d’un annuaire de praticiens où l’on trouve toutes sortes de spécialistes du bien-être : du kinésiologue à l’ostéopathe en passant par un nutritionniste, chaman ou coach, il existe toute sorte de thérapeutes pour nous aider sur notre chemin d’éveil. Mais ce n’est pas tout : « l’idée c’est d’avoir une approche éducative pour faire comprendre aux gens qu’ils ne sont pas seuls et leur offrir des solutions concrètes pour les aider à aller mieux ». En ayant recours aux médecines alternatives, combinées à la médecine classique, Antoine est persuadé qu’il est possible de vivre une vie plus heureuse. « Il est important de prendre soin de sa santé mentale, car souvent, c’est la cause de tous nos problèmes même pour des cancers ou des addictions ».
Pour lui, pour être heureux, il convient d’avoir une approche holistique du bien-être qu’il illustre de manière concrète : « Si quelqu’un a mal au dos par exemple, il ira voir un ostéopathe ou un kiné pour se faire soigner. Mais si on ne traite pas la raison même de ce mal de dos, quand il devient chronique, ça ne sert plus à grand-chose. Il faudra alors creuser un peu pour trouver l’origine de ce problème et il se pourrait alors que le stress soit la cause de ce mal de dos. » Dans ce cas-là, Antoine explique que le patient devra alors faire de la méditation par exemple pour relâcher les tensions et chasser ainsi les émotions négatives.
« Le bien-être ne peut être atteint s’il n’est pas partagé »
Dans une société de plus en plus individualiste, Antoine pense que nos semblables pourraient être la clé de notre course éperdue au bonheur. C’est pourquoi sa plateforme se veut avant tout communautaire. « Le partage d’expérience permet aux gens de se rendre compte qu’ils sont dans des situations similaires et à terme, cela les poussera à sortir de leur isolement », espère Antoine.
« Je crois que l’effet communautaire et l’effet inspirant de son entourage peuvent avoir un impact sociétal très important et aider les gens à se faire soigner ». En surfant sur la plateforme NOÖS et en prenant conscience que l’on partage les mêmes problèmes que d’autres personnes, le chemin vers la guérison serait donc bien plus rapide selon lui. À l’inverse des plateformes comme Instagram où l’on expose son bonheur et sa réussite à tout bout de champ grâce à des filtres à paillettes, NOÖS serait la vitrine de la vraie vie, où les petits maux et les sentiments négatifs font partie de notre quotidien. On y trouve donc des praticiens, mais aussi et surtout des récits de vie, des partages d’expériences et des conseils avisés pour nous aider à aller mieux. « Les utilisateurs ne vont pas coter les praticiens, mais plutôt indiquer pour quels symptômes ils ont été aidés afin d’offrir une approche inversée facilitant la recherche. »
Très inspiré par le business model de Facebook ou LinkedIn, Antoine aimerait d’ailleurs utiliser l’intelligence artificielle et même l’intelligence sélective pour faire de NOÖS le leader du marché en termes de bien-être. « Pourquoi ne pas utiliser la technologie à bon escient? Nous pouvons utiliser toutes ces datas pour analyser les intérêts des personnes non pas pour leur vendre des choses dont ils n’ont pas besoin, les frustrer, les déconnecter d’eux-mêmes, mais plutôt pour les aider en les orientant vers des contenus susceptibles de les faire avancer vers un mieux-être, de réduire leurs souffrances”, conclut-il.
Pour en savoir plus et découvrir tous les thérapeutes, rendez-vous sur le site NOÖS.
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