Le Fly Away vu par Joe Bel

La chanteuse française, dont on attend l’album « Dreams » avec impatience, avait essuyé les plâtres de la première édition corse. De retour cette fois sous le soleil, d’Italie, elle livre ses impressions sur ce rendez-vous particulier…

Par Sigrid Descamps. Photo : A2PIX : EC-FB |

C’est la seconde fois que vous vous produisez au Fly Away, qu’est-ce qui vous avait convaincue d’y venir la première fois… et de revenir ?

« La confiance que j’ai en Arnaud, l’organisateur avec qui je travaille depuis un moment déjà. Il m’avait parlé du projet dès le début, ça m’a donné envie de le suivre... C’est un peu un rêve que de venir jouer de la musique sous le soleil, dans un esprit de vacances. Et puis j’aime la proximité avec les gens, il n’y a pas de frontière entre les artistes et le public. La distance qu’il existe souvent ailleurs entre nous et le public me gêne parfois… Ici, elle disparaît complètement. C’est vraiment unique, je n’ai jamais vu ça sur d’autres festivals. »

Vous viendriez en tant que festivalière ?

"Ah oui ! De la musique, des concerts, les vacances, la plage, les piscines… et plein de gens sympas : c’est une formule qui me plaît ! il règne ici un esprit très positif, à croire qu’il y a presque eu une sélection des gens en amont (rires). Je me sens un peu festivalière moi-même ; le matin, je me lève, j’enfile mon short et mon T-shirt et je vais déjeuner parmi les festivaliers, puis, je vais à la plage ou à la piscine, je vais aussi voir les concerts des autres artistes. J’ai découvert ici Konoba et Pale Grey, et on m’a dit beaucoup de bien de Halehan, que je vais aller écouter."  

Vous qui avez participé à la première édition, avez-vous le sentiment d’avoir été découverte par certains festivaliers, qui vous suivent depuis ?

"Complètement. Le Fly Away est vraiment propice à cela. La proximité avec le public crée en outre un vrai lien. Depuis le premier festival, des festivaliers me suivent, m’écoutent, certains correspondent avec moi via les réseaux sociaux… Et j’en ai retrouvé certains de la première édition sur cette édition-ci."

De quoi vous parlent les festivaliers quand ils vous abordent ?

"De musique essentiellement, de ce qui les touche, de ce qu’ils écoutent aussi chez eux. Parfois, ils me posent des questions plus personnelles, ils veulent savoir d’où je viens, quel est mon vrai nom, mon parcours… C’est facile : comme ça ils ne doivent pas attendre la parution d’interviews pour avoir les réponses à leurs questions, ils les posent en direct (rires)."

Vous êtes l’une des Françaises de l’étape, pas trop perdue parmi les Belges ?

(Rires) "Non, les Belges sont cool. Il y a une vraie cohésion parmi vos artistes. On a un peu l’impression que les gens se connaissent tous et surtout, qu’ils se mettent tous en valeur les uns les autres, sans tirer la couverture à soi. Il y a des rencontres professionnelles qui se font ici, dans un contexte sympathique, on évoque du coup des idées de collaborations, de duos… Je suis certaine qu’il y en a qui vont se concrétiser bientôt!"

Joe Bel sera en concert chez nous le 7 octobre au Botanique.