Le "body positivism", on en parle beaucoup. Mais il tarde à se frayer un véritable chemin sur les podiums, dans les médias, au cinéma ou dans la publicité. Une chose est sûre, les remèdes miracles pour maigrir et les régimes ultra drastiques - bien qu'ils fassent encore des adeptes - sont devenus totalement hasbeen (du moins dans l'idée). Aujourd'hui, pour se maintenir en forme quel que soit son poids, on mise plutôt sur le sport, une alimentation variée et, pourquoi pas, sur des "fenêtres" de repas. C'est en tout cas la théorie d'un professeur britannique.
Voici les 5 conseils pour maintenir la ligne selon l'Université d'Harvard :
Le matin à 11h et le soir avant 21h
Rythme de vie surchargé, flemme, désorganisation... Nos horaires de repas demeurent bien souvent aléatoires. Pourtant, il s'agirait d'une donnée clé pour perdre les kilos superflus selon un expert interrogé par le Daily Mail. Selon Tim Spector, professeur d'épidémiologie génétique au King’s College London, prendre son petit-déjeuner et son dîner aux heures adéquates permettrait de perdre entre 2 et 5 kilos en quelques mois seulement. Mais quelles sont ces fameuses "heures clés" ? 11h du matin pour le petit-déjeuner et avant 21h au plus tard pour le dîner. De cette façon, vous observez un jeûne intermittent de quatorze heures environ.
Cette pratique alimentaire, aussi surnommée "fasting", consiste à ne rien manger durant un certain laps de temps, cela afin de favoriser la perte de poids, mais aussi de détoxifier l'organisme. Le jeûne intermittent est en effet connu pour renforcer le système immunitaire et redonner de l’énergie. Il permet de réguler les hormones afin de faciliter l’accès aux réserves de graisses pour générer de l’énergie au cours la journée. La méthode améliorerait aussi la concentration. Selon une étude parue dans l’International Journal of Obesity, elle stimulerait le cerveau en favorisant la croissance de nouveaux neurones. Autre bienfait : le jeûne intermittent permettrait de mieux éliminer les toxines de l’organisme, de réduire les inflammations et de mieux résister au stress. Cette méthode est aussi un excellent moyen de diminuer son taux de glycémie et d’insuline. En effet, durant la période de jeûne, l’organisme ne reçoit pas de glucose, il doit donc puiser dans le stock de glucose déjà stocké.
D'autres options possibles
Le principal avantage, c'est qu'il n'implique aucune restriction alimentaire en dehors des fenêtres de diète. Certains le suivent pendant 13h, d'autres grimpent jusqu'à 16h. Le 16/8 est est d'ailleurs la méthode la plus pratiquée. Il s’agit d’un jeûne de 16 heures suivi de deux repas pris durant les 8 heures restantes de la journée. Bien sûr, certains rythmes sont plus faciles à tenir que d'autres. Il convient donc de trouver son équilibre. Car, rappelons-le, le jeûne intermittent est un mode de vie, pas un régime. Si le Pr Tim Spector préconise donc de ne rien absorber entre 21h et 11h, c'est parce qu'il s'agirait du mode le moins restrictif. "Il est plus simple de tenir sur le long terme lorsqu’on jeûne 14 heures sur 24 heures, en déjeunant tard le matin, mais en mangeant les mêmes quantités que d’habitude", déclare-t-il. On se lance ?
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