Vous avez prévu un voyage au Maroc prochainement ? Essaouira, Marrakech, Chefchaouen... la destination séduit de nombreux Belges, particulièrement hors saison, lorsque le pic de chaleur descend et que les touristes s'en vont. Néanmoins, si vous comptiez vous y rendre en avion via la compagnie Ryanair, attention à prendre connaissance de cette (pas si) petite formalité au préalable.
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Une carte d'embarquement papier
La compagnie aérienne low-cost impose désormais une nouvelle règle aux voyageurs qui se rendent vers ce pays du Maghreb : imprimer leur carte d'embarquement au préalable. Ce sont en réalité les autorités marocaines qui ont récemment décidé de ne plus accepter la version numérique de ce document, obligeant ainsi les passagers à modifier leurs habitudes de voyage. Plus question d'utiliser simplement son smartphone pour accéder à sa carte d'embarquement. Les voyageurs doivent désormais anticiper en imprimant leur carte d'embarquement avant de se rendre à l'aéroport. Une précaution qui, si elle semble mineure, est indispensable pour éviter toute mauvaise surprise le jour du départ.
Après tout, personne n'a envie d'affronter le stress d'un embarquement retardé ou encore des frais éventuels liés à l'impression de dernière minute au guichet. Le média marocain H24 a confirmé cette nouvelle mesure, soulignant que Ryanair, en tant que compagnie low cost, ne propose plus l'option de présenter une carte d'embarquement numérique sur les vols à destination du Maroc.
La Turquie et l'Albanie également concernés
Cette restriction s'étend également à deux autres pays : la Turquie et l'Albanie, où les passagers devront également se conformer à cette nouvelle règle. Cette nouveauté rappelle également que, si la majorité des destinations continuent d'accepter les cartes d'embarquement numériques, il est crucial pour les voyageurs de vérifier les exigences spécifiques de leur destination avant leur départ.
Une question de sécurité et de traçabilité
Mais pourquoi adopter une telle mesure ? L'une des raisons principales est la sécurité. Les autorités marocaines cherchent à renforcer les contrôles d'identité et de sécurité dans les aéroports. En imposant des cartes d'embarquement papier, elles peuvent s'assurer que le document présenté a été validé par des systèmes de contrôle aériens et est moins susceptible d'être falsifié ou manipulé par des moyens numériques. En outre, en période de forte affluence, l'utilisation de cartes d'embarquement papier peut faciliter la gestion des flux de passagers dans les aéroports. Le passage par des points de contrôle physiques, où les documents imprimés sont vérifiés manuellement, peut aider à éviter des goulots d'étranglement causés par des problèmes techniques ou des erreurs liées aux documents numériques.
Les autorités marocaines pourraient également chercher à réduire les risques techniques associés à l'utilisation de dispositifs électroniques pour les cartes d'embarquement. Les pannes de batterie, les erreurs d'affichage ou les problèmes de compatibilité avec les scanners des aéroports peuvent entraîner des retards et des complications à l'embarquement. En imposant des cartes papier, ces risques sont évités. Enfin, dans un contexte où la sécurité nationale est une priorité, les autorités marocaines peuvent considérer cette mesure comme un moyen de mieux contrôler et surveiller les mouvements des passagers. Les documents papier offrent en effet une meilleure traçabilité en cas d'incidents ou d'enquêtes.
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