Ces villes européennes se mobilisent contre le surtourisme

Entre les quotas, les taxes et les zones piétonnes limitées… De nombreuses destinations ont décidé d’opter pour des stratégies anti-tourisme pour décourager les visiteurs.

PAR JULIA MAZARS. CREDIT : PEXELS |

1. Portofino (Italie)

Après Venise qui avait décidé d’instaurer une taxe à l’entrée de la ville allant de 3 à 10 € pour limiter l’afflux des touristes, c’est au tour de Portofino de mettre en place de nouvelles mesures. Les autorités locales de ce village de pêcheurs ont adopté une loi visant à interdire les visiteurs à pied de s’arrêter prendre des photos dans certaines « zones rouges ». En effet, ces endroits très photogéniques entraînaient des embouteillages massifs et bloquaient les rues. En cas de non-respect de cette loi, les amandes s’élèveraient à 275 €.

2. Athènes (Grèce)

Un essai a actuellement été mis en place afin de limiter le nombre de visiteurs de l’Acropole à 20 000 par jour. En utilisant un système de réservation, l’objectif est de protéger le site en répartissant mieux les touristes puisque ceux-ci devront respecter un horaire bien précis. Si l’essai est concluant, il sera généralisé à partir du 1er avril 2024 et sera aussi appliqué aux autres monuments grecs.

3. Via dell’Amore (Italie)

L’Italie est particulièrement touchée par le surtourisme. Pour protéger le sentier de randonnée Via Dell’Amore (« le chemin de l’amour ») qui se situe à travers les collines de Toscane, le gouvernement a opté pour la même technique qu’à Athènes. En effet, ils ont décidé de limiter l’accès au site en n’autorisant l’accès qu’à des visites guidées. Cette limitation a pour but de préserver les villages traversés par ce sentier qui composent le site de Cinque Terre, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

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