Comment Laurence Bibot organise-t-elle les réunions de famille avec Marka, Angèle et Roméo Elvis ?

Une maman comédienne, un papa et deux enfants chanteurs. Avec les plannings chargés de chacun, il n’est pas toujours facile de se retrouver tous ensemble chez les Van Laeken. L'humoriste nous explique comment elle réunit toute sa smala.

Par Sigrid Descamps. Photos Ingrid Otto. |

Vous formez avec Marka un couple moderne, où chacun vit sous son propre toit depuis dix ans. Aujourd’hui, on voit de plus en plus de couples envisager la relation amoureuse comme cela, mais à l’époque, ce n’était pas courant !

Non, tout le monde faisait d’ailleurs tout le temps référence à Michèle Morgan et Gérard Oury ou à Françoise Hardy et Jacques Dutronc. Aujourd’hui, on cite Marka et moi (rires). Soyons lucides, ce n’est pas accessible à tous, il faut pouvoir s’assumer financièrement chacun de son côté. Au-delà de ça, je ne vais pas faire de prosélytisme, mais ça se passe très bien comme ça ! (Rires). On voit souvent des couples se séparer quand les enfants sont petits, or, je trouve que c’est la période où l’on a précisément besoin d’être à deux, pour canaliser, se relayer, pour répondre aux attentes... Quand ils sont plus grands, on ne doit plus être autant mobilisés et là, je pense qu’on peut se réinventer. Quand Marka et moi avons décidé de vivre comme cela il y a dix ans, on a rencontré des réactions très différentes : les femmes trouvaient généralement cela super, les hommes ne comprenaient pas (rires). Je pense que les cadres bougent aujourd’hui. En même temps, en ce qui me concerne, cela remonte à loin, j’ai toujours voulu vivre seule. Gamine, je m’imaginais déjà dans un grand appartement avec de la lumière et plein de tableaux partout, et un chien (le sien, un teckel, s’appelle Patafouf, comme celui de son héroïne, Martine, ndlr.). L’occasion s’est présentée après une grosse crise entre Marka et moi, et je l’ai saisie. Et je trouve cela idéal. Marka et moi prenons plaisir à nous retrouver dès qu’on peut, on est moins envahis par ces conneries qui peuvent polluer un couple au quotidien, et on est très heureux comme cela ! D’un autre côté, j’adore la famille, que ça bouge, que l’on soit tous ensemble… Mais pas tout le temps (rires).

Réunir toute la famille quand on voit votre agenda, celui de Marka, ceux d’Angèle et de Roméo Elvis, ça doit être folichon à organiser… Vous utilisez Doodle ?

(Rires) Oui ou Whatsapp ! Je me sens parfois comme un chien de berger qui court partout pour rassembler tous les moutons du troupeau.  Ce n’est pas simple, mais on y arrive. Et si on n’y arrive pas, qu’ils me manquent, je vais chez eux !  

La vidéo du jour :

Romeo s’est marié l’an dernier ; la prochaine étape pour vous serait de devenir grand-mère. Vous l’attendez ?

Ah oui, j’en ai très envie. Je fais semblant que ça va, qu’ils ont le temps, mais j’attends (rires). Et Marka est encore plus impatient que moi. On discute d’ailleurs déjà pour voir chez qui le bébé ira quand il faudra le garder (rires).

La famille compte énormément pour vous, sous toutes ses formes, la vôtre évidemment, mais aussi toutes celles que vous avez créées avec Les Snuls, Le Jeu des dictionnaires, le Théâtre de la Toison d’or, la radio…

J’aime fonctionner en individu dans un groupe, mais pas dans une troupe. Et c’est vrai que j’ai comme cela constitué des tas de familles, qui peuvent se rencontrer, se mélanger. Rien n’est cloisonné. Et les liens que je tisse avec tous ces gens sont importants, j’aime faire du chemin avec eux, cela compte énormément pour moi.

Vous venez d’une famille, qui comptait cinq enfants. D’autres que vous dans votre fratrie ont embrassé des métiers artistiques ?

Oui, trois sœurs et deux frères ; j’étais la cadette. Je viens d’une famille où l’on aimait s’amuser, rire… C’est sans doute pour cela que le rire a toujours été quelque chose de naturel chez moi. L’une de mes sœurs a travaillé dans des tas de domaines artistiques : danse, peinture… mais je suis la seule à être montée sur scène !

Et quand vos enfants ont voulu devenir eux-mêmes artistes, comment avez-vous réagi ?

Ils ne sont pas levés en matin en le décidant et ne sont pas arrivés près de nous en déclarant : « On va devenir artistes ». Je pense que c’est venu progressivement et naturellement. Ils ne nous ont pas trop demandé notre avis en fait (rires).

A part des petits-enfants, de quoi auriez-vous envie demain ?

(Rires) Je ne sais pas… Peut-être un rôle récurrent dans une série. L’idée de développer un personnage me plaît. Plutôt quelque chose de drôle, en tout cas, un programme que j’aurais moi-même envie de regarder !

Retrouvez l’intégralité de notre rencontre avec Laurence Bibot ce samedi 29 janvier dans So Soir en supplément du journal Le Soir ou dans la version online sur https://journal.lesoir.be

Suivez So Soir sur Facebook et Instagram pour ne rien rater des dernières tendances en matière de mode, beauté, food et bien plus encore.