Voici la seule chose qui nous rend vraiment heureux selon l'Université d'Harvard

L'argent ? La santé ? Le succès ? Une carrière en or ? Quelle est LA chose qui contribue le plus à notre bonheur parmi tous nos rêves et toutes nos aspirations ? Une chose très simple selon la prestigieuse université d'Harvard.

Par Camille Vernin, Photo de Priscilla Du Preez sur Unsplash. |

C'est sans doute l'une des plus longues études sur le bonheur jamais menées. Pendant près de 80 ans, des chercheurs de l'université d'Harvard ont suivi la vie de 724 hommes issus de différents milieux socio-économiques (des hommes de quartiers défavorisés jusqu'au président John F. Kennedy lui-même). Chacun d'eux a fait l'objet d'un suivi basé sur des questionnaires autour de leur vie privée et professionnelle, mais aussi de leurs dossiers médicaux. Ils ont notamment fait l'objet de prises de sang et de scanners cérébraux. Les chercheurs ont même parlé à leurs enfants. À partir de là, des dizaines de milliers de pages de données ont été réunies pour tenter de percer l'un des plus grands mystères de tous les temps : qu'est-ce qui rend heureux ?

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La raison numéro 1 du bonheur

Et le résultat est sans appel. Si une grande partie de notre prédisposition au bonheur est génétique, la seule chose qui contribuerait vraiment à notre bonheur est... nos relations sociales. "Les bonnes relations nous rendent plus heureux et plus sains", résume le docteur Robert Waldinger, directeur de l’étude. Selon ce dernier, la première chose à retenir est que "les connexions sociales sont vraiment bonnes pour nous et que la solitude tue."

"Il s'avère que les personnes qui sont davantage connectées socialement à leur famille, à leurs amis ou à leur communauté sont plus heureuses, elles sont en meilleure santé physique et elles vivent plus longtemps que les autres", déclare-t-il. À l'inverse, les personnes isolées constatent qu'elles sont non seulement moins heureuses, mais que leur santé et leur fonctionnement cérébral déclinent plus tôt, en milieu de vie, et qu'elles vivent moins longtemps. 

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La qualité avant la quantité

Ce qui ne signifie pas qu'il faille s'entourer de tout et n'importe qui. Selon Waldinger, ce n'est pas le nombre d'amis mais la qualité de vos relations qui compte. "Il s'avère que vivre au milieu d'un conflit est vraiment mauvais pour notre santé. Les mariages très conflictuels, par exemple, sans beaucoup d'affection, s'avèrent être très mauvais pour notre santé, peut-être pire que le divorce."

À l'inverse, les relations qui nous épanouissent auraient carrément la capacité de nous "protéger de certaines des conséquences de la vieillesse". Le chercheur cite l'exemple d'hommes et de femmes de 80 ans. Celles et ceux heureux en couple ont déclaré que leur humeur restait bonne même les jours où la douleur physique se faisait plus intense. Les personnes dans une relation malheureuse voyaient en revanche leur douleur émotionnelle amplifiée par une douleur physique plus importante. Au-delà de l'aspect physique, les bonnes relations protégeraient également notre cerveau, en aiguisant notamment la mémoire. Il est donc temps d'appeler ses vieux potes un peu plus souvent ! 

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