Des conseils pour être heureux… Il y en a à tire-larigot. Mais comment savoir celui qui VOUS rendra heureux ? Après tout, une personne n’est pas l’autre. Ce qui vous rendra heureux, peut ne pas s’appliquer à vos proches, par exemple.
Alors, comment s’en sortir parmi tous ces conseils contradictoires et subjectifs ? Oubliez tout et concentrez votre énergie et votre attention sur des faits scientifiquement prouvés.
Alex Korb, un chercheur en neurosciences à l'Université de Californie à Los Angeles a passé beaucoup de temps à étudier les mécanismes physiologiques et biochimiques qui conduisent au bonheur. Et ses conclusions, parfois surprenantes, nous en apprennent beaucoup sur ce qui fonctionne réellement en matière de « stimulation » directe du bonheur dans le cerveau.
Ecouter la musique des moments les plus heureux de votre vie
La musique a ce pouvoir de vous transporter dans le temps et vous rappeler des évènements précis de votre vie. Elle sollicite en effet la mémoire contextuelle située au cœur de l’hippocampe dans votre cerveau.
Imaginons que le collège fut l’une des plus belles périodes de votre vie. Lorsque vous écouterez une musique que vous écoutiez en ce temps-là, votre cerveau fera le rapprochement avec cette période heureuse de votre vie et cela vous procurera une sensation de bien-être immédiat. Qu’attendez-vous pour réécouter ce vieux tube des années 80 pour ressentir les émotions d’autrefois ?
Rire et porter des lunettes de soleil
Lorsque vous êtes heureux, vous souriez, vous rigolez. Lorsque vous souriez, votre cerveau le détecte et se dit « tiens, je souris. Cela voudrait dire que je suis heureux ». Ainsi, un sourire même forcé impacterait en quelques minutes à peine l’humeur du cerveau.
De la même manière, s’il y a du soleil et que vous êtes obligé de plisser les yeux parce que vous êtes ébloui, le cerveau associera cette expression à l’inquiétude et au fait d’être soucieux. Les lunettes de soleil peuvent ainsi aider votre cerveau à se dire que tout va pour le mieux !
Dire adieu à la procrastination
Le cerveau est constamment sous tension pour évaluer vos multiples priorités. Il doit, entre autres, porter attention à vos objectifs à long terme comme la rédaction d’un rapport pour la fin de semaine par exemple (rôle du cortex frontal), tout en composant avec une multitude d’offres d’activités susceptibles de procurer une satisfaction immédiate : manger un délicieux biscuit ou encore consulter votre fil d'actualité Facebook (rôle du noyau acumbens).
Si c'est particulièrement tentant, s’adonner à ces activités agréables diminue le temps à consacrer au projet à long terme, et augmente le stress, menant ainsi au besoin de pratiquer encore plus d’activités susceptibles de procurer une satisfaction immédiate. Un véritable cercle vicieux. Mais comment cela se fait-il ? Tout simplement parce que le stress rend inactif le cortex préfrontal. Ainsi, vous ne vous souciez plus de vos objectifs à long terme mais de votre bien-être du moment.
L’astuce ? Renverser cette dynamique en commençant votre journée par une petite tâche liée à votre projet. Vous augmenterez ainsi le sentiment de contrôle et diminuerez le sentiment de stress.
Bien dormir
Si on sait que la dépression génère des troubles du sommeil, l’inverse est tout aussi vrai. Un mauvais sommeil augmente en effet également les risques de dépression. Mais comment améliorer son sommeil ? Voici quelques conseils proposés par Alex Korb : « profitez de la lumière du soleil en milieu de journée. Le soir venu, tamisez les lumières. Aménagez-vous une chambre confortable et ayez un rituel de façon à préparer le cerveau au sommeil. Vous coucher à la même heure chaque soir et tenir un journal de gratitude (pour ressortir le positif de vos journées par écrit) peut également améliorer le sommeil. »
Voir notre article : Voici à quelle heure vous devriez vous coucher.