Voiture électrique, hybride ou vélo électrique : que choisir selon votre mode de vie ?

Alors que beaucoup d’entre nous s’interrogent et font leurs calculs quand on parle de véhicules électriques, d’autres ont déjà sauté le pas. Nous les avons interrogés sur leurs motivations et leurs impressions pour vous permettre d'y voir plus clair lors de l'achat de votre prochaine électrique. 

Par Ingrid Van Langhendonck et Coralie Lambret. Photos : D.R |

Sofie Dumont, cheffe et entrepreneure digitale 

Sa voiture : une Range Rover Sport Hybride. Je viens d’une voiture essence et c’est notre première voiture vraiment écologique, ce qui était important pour nous. Cette voiture que j’ai toujours trouvée belle était enfin disponible en version électrique alors, quand Range Rover nous a proposé ce partenariat, je n’ai regardé que les modèles hybrides et j’ai été enthousiasmée par celle-ci. Je suis sensible au design (c’est aussi le cas quand je cuisine); c’est une très belle voiture et je trouve que les constructeurs ont fait de gros efforts pour offrir des voitures plus écologiques et vraiment belles. J’entends encore pas mal de pour et de contre sur le 100 % électrique ; j’ai opté pour une transition douce vers l’électrique car je suis beaucoup en route et partout en Belgique, je n’ai plus de restaurant fixe depuis deux ans.

À l’usage : je l’utilise pour tous les trajets dans la région, vers l’école par exemple, ou pour mes courses chez les producteurs locaux, j’enclenche le mode 100 % électrique, toujours. Je devrais à présent aussi l’utiliser pour les plus longs trajets, m’arrêter pour prendre un thé pendant une recharge rapide, mais je suis quelqu’un de toujours pressé.

Verdict ? J’adore ! Après celle-ci, je pense partir sur un véhicule 100 % électrique. D’ici là, j’espère que tout aura progressé : l’autonomie, les espaces de rechargement... Le stress de ne pas pouvoir recharger est la plus grande crainte des gens qui hésitent à changer de technologie. Mais que ce soit au niveau du confort, de l’esthétique ou du plaisir de la conduite, j’en suis vraiment enchantée.

En vidéo, 10 faits surprenants sur le vélo :

Virginie Hocq, comédienne et humoriste

Sa voiture : une Lexus UX 250h. Figurez-vous que je ne voulais plus avoir de voiture. Je passe mon temps à vélo électrique, une machine de 15kg sur laquelle je transporte un enfant de 20kg, c’est sportif. Je l’ai baptisé Marcel, mes amis le savent. Mais parfois, comme tout le monde j’ai besoin d’une voiture. Que ce soit pour me déplacer sur la tournée ou comme cette semaine, pour m’occuper de mon déménagement.

Pourquoi l’hybride ? J’avais entendu que certaines voitures fonctionnaient aux déchets organiques et je trouvais cela formidable de transformer nos déchets en carburant, mais j’ai cherché et hélas, ce véhicule n’existe pas encore. Donc quand Lexus est venu me proposer un partenariat, nous avons longuement discuté. On m’a expliqué que le moteur se rechargeait en partie en roulant, lors des freinages, et j’ai aimé ce concept. Je pense aussi que le dialogue est essentiel pour faire adhérer les gens à ces nouveaux véhicules, il faut se tourner vers des marques qui prendront le temps de trouver ce qui correspond vraiment à vos besoins. Depuis, j’ai la chance d’avoir un véhicule à ma disposition quand j’en ai besoin, et il faut bien avouer que c’est parfois aussi une sacrée liberté. Bon, ce n’est pas encore la voiture qui fonctionne aux pelures de pommes de terre mais je suis déjà contente (elle rit).

À l’usage : c’est vraiment un véhicule agréable. Surtout pour moi qui n’avais jamais roulé en automatique, en ville, ça change la vie. Je ne comprends même pas que toutes les voitures ne soient pas automatiques aujourd’hui. Et puis, elle ne fait aucun bruit, elle consomme très peu et elle communique avec moi par écrans : tout est clair sur l’état de charge, c’est vraiment facile.

Verdict ? Pour moi, la mobilité idéale est clairement un mix de tous ces moyens de transport et Marcel restera mon compagnon de route au quotidien. Mais ce n’est pas une solution pour tout le monde ; je pense à ma maman qui est plus âgée, aux gens qui habitent en dehors de la ville ou qui ont plusieurs enfants... Mais le monde change, il faut être attentif à prendre le bon chemin.

Arnaud Delvenne, chef

Sa voiture : une Tesla Model 3. La voiture reste essentielle pour beaucoup d’entre nous, trop de gens en ont besoin tous les jours, et pour moi, le réseau ferroviaire (ou les transports en commun), ce n’est pas toujours au point et, quand on regarde de plus près, ce n’est pas si bon marché de prendre le train, ça représente un budget. Donc c’est un choix à la fois écologique et financier.

Pourquoi l’hybride ? Je viens d’une hybride Toyota C-HR et je voulais passer le cap de l’électrique. Aujourd’hui, j’ai 37 ans, j’ai pas mal réfléchi et malgré certaines polémiques sur le bilan carbone des électriques, je suis convaincu qu’on doit faire cette transition. Je vois aussi tellement grimper les prix de l’essence que je pense que nous devons explorer d’autres formules. J’ai donc fait un comparatif entre plein de marques, j’ai même été voir dans du très haut de gamme. Je voulais la voiture qui colle à mes besoins, la marque qui soit le plus au point, car une voiture électrique coûte tellement cher que c’est un investissement que l’on doit bien penser. Mon souci a été de brosser tous les éléments liés à l’usage d’un véhicule comme cela : chez Tesla, l’argument a été celui de l’autonomie (600km), du parc de recharge, du service, de la garantie de huit ans, de la longévité des moteurs... C’est un tout, mais ils ont le système le plus abouti.

À l’usage : je n’ai pas encore été livré, c’est le seul point noir de mon choix, les délais de livraison des voitures sont devenus démentiels. J’ai auparavant testé la EQA qui assurait 400 km, mais qui au final n’en faisait que 250 km dans le meilleur des cas. Malgré le côté esthétique indéniable de ces véhicules, cela ne collait pas avec mes besoins, car je parcours parfois jusqu’à 300 km sur une seule journée. Il faut vraiment d’abord savoir quel est l’usage que l’on a de sa voiture.

Verdict ? Ma voiture devrait être livrée dans les prochaines semaines, mais j’ai eu l’occasion d’en tester une à plusieurs reprises avant de faire mon choix. J’aime cette idée d’un véhicule au top au niveau conception et services, sans être ostentatoire comme certaines allemandes. J’ai trouvé cette sobriété dans l’habitacle et ce mode de conduite tout à fait futuriste : la voiture embarque treize caméras, elle est hyper connectée, c’est impressionnant de technologie. Et puis le confort de conduite est tout simplement incroyable...

Stijn Verlinden, chef d'entreprise dans le secteur des relations publiques

Sa voiture : une Tesla modèle Y. C’était un choix conscient. Avec mon conjoint, nous habitons dans le centre de Bruxelles et nous utilisons la voiture essentiellement pour des longs trajets, ou en tout cas, pour sortir de la ville. Nous avions choisi de passer à l’électrique pour notre prochaine voiture et c’est chose faite. Nous avons aussi testé la voiture au garage plusieurs fois et c’est une expérience très agréable, ce qui nous a confortés dans notre choix. On a surtout pensé durabilité et environnement. Et lorsqu’on voit les prix de l’essence et du diesel maintenant, on est très heureux d’être passés à une voiture électrique.

À l’usage : la Belgique est un pays parfait pour les voitures électriques. Dans un petit pays comme le nôtre, les distances à parcourir ne sont jamais énormes. Ce n’est pas comme aux États-Unis où les gens doivent parfois rouler pendant trois heures pour arriver à leur travail par exemple, et là pour la charger c’est compliqué. On a fait pas mal de recherches avant de passer chez Tesla. Mais en Belgique c’est plus facile : quand je recharge ma voiture, je tiens facilement deux semaines car je ne fais pas de grandes distances. La voiture a aussi une option autopilote et c’est très agréable.

Verdict ? Je la conseille à tout le monde. C’est une très chouette expérience de passer à l’électrique. C’est une voiture très agréable et facile à conduire.

Michel Lagasse, CEO UBike

Son véhicule : un vélo électrique 02 Feel e-Swan City Up. Nous possédons encore deux voitures, qui ne sortent que très rarement. Elles servent surtout pour les navettes avec les enfants. En semaine, j’utilise essentiellement le vélo, électrique ou non.

Pourquoi le vélo ? Pour me rendre à la gare, je vais en VTT non électrique. Je le fais d’abord par conviction. Je pourrais y aller en voiture mais le vélo, c’est plus facile. C’est aussi très chouette, ça me permet de faire un peu de sport et de bouger. Au travail et pour me déplacer à Bruxelles, j’utilise le vélo électrique. Ce moyen de transport m’offre une pleine maîtrise de mon temps. J’arrive à l’heure chez mes clients alors qu’en voiture, ce ne serait pas forcément le cas. Se déplacer à vélo, c’est d’une facilité déconcertante ! La ville est tellement congestionnée qu’avec mon vélo électrique, j’ai la garantie d’arriver à l’heure sauf problème majeur... mais c’est assez rare !

À l’usage : le vélo me rend vraiment heureux. C’est facile, ça réduit l’impact environnemental et ça me permet de bouger, qu’il soit électrique ou pas. Les seuls moments un peu contraignants, c’est quand j’ai un gros sac à dos et qu’il y a une énorme montée, mais avec un électrique le problème ne se pose pas. Dans Bruxelles, c’est facile, rapide et efficace.

Verdict ? Je ne changerais de mode de déplacement pour rien au monde. Je ne vois pas, dans ma configuration, quel moyen de transport pourrait me rendre plus efficace et plus heureux, surtout à Bruxelles.

Cédric Allard, concepteur des ateliers Culinaria

Sa voiture : une Audi Q5 Hybride. Pourquoi une voiture hybride ? Je sentais qu’il était temps que je m’adapte à l’évolution de la mobilité. J’ai longtemps hésité à me diriger vers un véhicule totalement électrique mais il reste encore quelques soucis comme les bornes en panne, trop lentes ou la voiture qui se décharge plus vite que prévu. Avec l’hybride, c’est sécurisant de savoir qu’on a quand même le thermique en plus. De plus, je préférais faire les choses pas à pas et commencer la transition vers l’électrique en douceur. Je passerai probablement au totalement électrique pour la prochaine voiture mais pour le moment, je trouve que le système hybride est une chouette manière de s’adapter à l’évolution de la mobilité.

À l’usage : je travaille à Bruxelles et habite près de la capitale. Je n’utilise le thermique que pour mes déplacements en dehors de Bruxelles, donc pour les longs trajets. Mais j’ai tout de suite souhaité exploiter au maximum les capacités électriques du véhicule, donc j’ai directement adapté ma conduite. J’ai ma voiture depuis un peu plus de deux ans et sur le tableau de bord, on peut voir que 85 % des kilomètres sont faits entièrement à l’électrique. C’est un souhait de ne plus vouloir utiliser l’essence.

Verdict ? Je suis très satisfait et même au-delà de mes attentes. J’ai une conduite très différente et un comportement totalement différent au volant depuis que j’ai ce véhicule. Le côté électrique me fait totalement oublier la taille de mon véhicule, j’entends plus la ville, je me sens plus patient en voiture, comme apaisé. Depuis que je suis client hybride, je suis probablement l’un des meilleurs ambassadeurs du système !

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