Carnet de voyage(s) dans le sud #1

A l’arrivée de juillet, Isabelle Plumhans, notre journaliste mode, a pris pour habitude de filer dans le sud, chaque année depuis dix ans, guidée par l’estival festivalier. Entre photos à Arles, théâtre à Avignon, papotes animées et amitié. Allez, venez, elle vous emmène !

Par Isabelle Plumhans. Photos : Isabelle Plumhans, Flickr. |

Jour 1. Arles. Où il est question de trains coquins, de photos et de piscine

Atterrissage en chaleur (38 degrés) et en douceur (enfin, je pondère: les T.E.R. dans le sud, soit l’équivalent de nos trains ICE, c’est L HORREUR. Tu la vois ma colère dans ces initiales? 2h de retard pour un aller-retour Arles-Avignon. Si t’es dans le coin, sois malin, prends pas l’train.)

Pour le reste, quelques pistes…

Pour dormir
L’Hostellerie de la source

Un établissement familial, à l’accueil généreux et franc, à un quart d’heure à pied du centre. Des chambres classiques, à l’étage, d’autres dans le bungalow construit en bord de piscine (tu le vois, le rêve: te réveiller et plonger?), un resto d’été, simple et efficace. Et du service. Pas de taxi pour rejoindre la gare? Pascal, le fils des gérants, m’y emmène. Le lendemain, ce sera un copain du patron. Un lieu service compris, générosité en sus.

7, Place du Cabaret Neuf, Pont de Crau - 13 200 Arles, www.hostellerie-lasource.com

Pour mondialiser
Michael Wolf

L’allemand Michael Wolf vit et travaille à Hong Kong. Ville ultra-dense dont il témoigne de l’architecture dans ses photos géométriquement étudiées. Paris fait aussi partie des villes photographiées: ses toits gris disent la déshumanisation des métropoles contemporaines. Ses portraits torturés volés aux passagers du métro de Tokyo compressés contre les vitres des wagons sont incroyables de détresse et de moiteur, l’installation mêlant les photos d’employés d’usine de jouets en Chine et poupées et jouets collectés en brocante par l’artiste impressionnante. Déroutant et percutant.

Michael Wolf, La vie dans les villes, Eglise des Frères Pêcheurs, Rencontre de la photographie d’Arles, jusqu’au 27 août, 10 €, www.rencontres-arles.com

Pour (te) faire un cadeau
L’épicerie du baràvin

Produits régionaux et autres délicats délices sont au menu de cette boutique du centre ville d’Arles. Le concept? Proposer les mets à la carte du resto « le Bar à vin », pour chez toi. Joli décor compris (le plaisir des yeux, ça compte aussi). Pense à y choper des fruits confits Lilamand et des sardines de La Guildive; pour du sud dans ta valise.

L’épicerie du BaràVin, 21, rue de l’hôtel de ville, 13 200 Arles

Le truc en plus du jour:

Contre la fraîcheur des trains et des salles de spectacles, une écharpe indienne toute légère achetée chez Jaipurdiva, la boutique aux accents hindi de Marie-Lise Corda, créatrice de bijoux.

Jaipurdiva, 13, rue de l’hôtel de ville, 13200 Arles, www.jaipurdiva.com

A demain pour la suite des aventures !