Lieu de shopping et berceau des tendances en vogue, Instagram est une source d’inspiration sans limite pour les futures mariées. De la robe au thème choisi pour le grand jour en passant par la bague de fiançailles, c’est à qui en fera le plus.
Qu'est-ce que le célicouple, ce concept qui réinvente la vie à deux ?
A ce petit jeu, les stars ont évidemment une longueur d’avance. On pense notamment à la bague de Millie Bobby Brown, star de Stranger Things, qui a récemment fait le buzz sur la Toile avec « un anneau classique dont la sobriété laisse toute la place aux pierres », comme l’explique la joaillière belge Céline Roelens. « Les stars créent les tendances, c’est indéniable. Aujourd’hui encore, on constate une forte demande pour l’anneau orné de saphirs bleus de Lady Di : la première célébrité à avoir porté un regard neuf sur la bague de fiançailles. Depuis lors, les pierres précieuses colorées ont la cote », ajoute-t-elle.
Créatrice du jeune label belge Atelier Palmier, Ysaline Van Dessel a baptisé deux de ses bestsellers Diane et Meghan, clins d’œil aux bagues de fiançailles de la mère et de l’épouse du Prince Harry. Une tendance confirmée par Moïse Mann, le joaillier à la tête des enseignes Manalys et Holemans : « La présence croissante de bijoux de stars sur les réseaux sociaux a contribué à élargir l'idée que les gens se font d'une bague de fiançailles. Elle ne se cantonne plus uniquement au solitaire en diamant ; les clients sont à la recherche de différentes couleurs d'or et de pierres de couleur. Notre bague Promesse en est le parfait exemple. »
Caillou d’amour
On l’aura compris : quand les filles les plus scrutées de la planète disent « Oui », il faut que ça se voit. La preuve avec Rita Ora, dont l’énorme caillou avait été dévoilé sur le plateau de Jimmy Fallon et sur le tapis rouge des MTV Awards. Aux doigts de la star, on pouvait apercevoir la bague en question, mais aussi une pile d’anneaux de la marque belge Eliott & Ostrich : « Comparée à un diamant blanc, une pierre précieuse de couleur se remarque immédiatement. On voit donc plus souvent nos clientes opter pour du jaune ou du rose », confirme Jennifer Elliot, fondatrice du label. « Le temps où une bague de fiançailles devait être fine et sobre est révolu. De nos jours, les clients - hommes ou femmes - osent par exemple choisir notre modèle Lion : une pièce mixte au design puissant dont la couleur des pierres, ainsi que leur symbolique, séduisent de plus en plus. »
« L’ère des solitaires voyants et inconfortables est révolu », précise toutefois Axelle Delhaye, créatrice et fondatrice de la boutique AXL. « On assiste clairement à la désacralisation de ce bijou. Les diamants et l’or blanc restent une valeur sûre, mais les femmes s’en écartent de plus en plus », précise-t-elle. Chez AXL, les bagues de fiançailles sont souvent vintage : « Pour les diamants, je privilégie la taille Rose, qui date des années 20 et 30, avant que les machines permettent de tailler les pierres au format brillant. Ces bagues sont plus discrètes, moins ostentatoires », ajoute-t-elle. La génération biberonnée à Instagram est certes captivée par les gros cailloux des stars, mais aussi par les pièces vintage et les créations délicates des néojoaillières comme Marie Poniatowski, fondatrice de Stone Paris. Emblématique du label, sa bague Metropolis affiche un look Art déco, mélange de plusieurs tailles de diamants.
À la mode
Comme Axelle Delhaye le constate dans sa boutique, les femmes ont désormais envie de faire de leur bague un accessoire de mode à part entière. Chez Bergman Jewels, on se souvient d’ailleurs avec enthousiasme de la bague offerte par le chanteur Mathieu Terryn à sa chérie, l'artiste Marie Wynants : « La Double Velvet n'est pas une bague de fiançailles classique, mais plutôt ce qu’on appelle une statement ring. La demande pour ce type de bijoux n’a fait que croître ces dernières années », nous explique-t-on.
Le chanteur Mathieu Terryn et l'artiste Marie Wynants.
L’autre fixette des jeunes fiancés, c’est l’éthique. Pour son label perso AXL, Axelle Delhaye est sur le point de lancer une ligne d’alliances et de bagues de fiançailles en diamants de synthèse : un concept qui plait tant pour son approche durable, que pour son prix abordable. Plus libérée que jamais, la bague de fiançailles 2.0 s’autorise donc toutes les fantaisies. « Les fiançailles et le mariage ont toujours fait partie des temps forts de la joaillerie. Les réseaux sociaux étant une vitrine du quotidien, il est normal que les bijoux associés à ces moments de vie soient très exposés sur Instagram. Je pense par exemple à Jennifer Lopez arborant une bague avec un diamant vert central », lance Caroline Gaspard, fondatrice de la marque belge Akillis.
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De plus en plus souvent repérées aux doigts des stars, les pierres de couleurs seraient-elle en passe de détrôner l’incontournable diamant ? « Ce qui est sûr, c’est que les femmes au tempérament créatif sont désormais totalement impliquées dans le choix de la bague ou le processus de conception proprement dit », ajoute-t-elle. « D’autant qu’avec les nouvelles gravures à laser, tout est possible. Les fiancées peuvent même faire scanner leur écriture ou un dessin et l’immortaliser sur le bijou dans une approche totalement personnelle. »
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