Cette partie de votre siège dans les transports en commun est un véritable nid à microbes

Les transports en commun sont utilisés quotidiennement que ce soit le bus, le train ou l'avion. Mais selon d'un microbiologiste canadien, un endroit serait particulièrement à éviter une fois à l'intérieur. Explications.

Par Audrey Morard. Crédit photo : Unsplash/Mohammad Arrahmanur |

La zone la plus exposée aux microbes

Une fois installé dans un avion, un train ou un bus, votre premier reflèxe est de poser votre tête sur l'appui-tête. Logique. Sauf que cette habitude serait à éviter. On vous le concède, cela s'avère plutôt difficile. On s'imagine mal garder notre tête pendant de longues minutes, voire de longues heures sans la mettre ne serait-ce que quelques instants sur l'appui-tête. 

Mais selon Jason Tetro, un microbiologiste de l'Université de l'Alberta au Canada, l'appui-tête nous expose fortement à des germes et autres microbes. Le spécialiste précise dans les colonnes du journal britannique The Sun que cette partie est notamment "la plus exposée dans un avion. Elle est constamment manipulée et en contact avec les passagers". L'une des études menée par Jason Tetro a révélé que les appuis-tête étaient positifs au staphylocoque, à l'E.coli (bactérie intestinale) et aux bactéries hémolytiques (du sang). 

Quels sont les comportements jugés comme les plus agaçants en avion ? La réponse en images : 

Comment expliquer un tel résultat ? Le personnel n'a pas suffisament de temps pour nettoyer et désinfecter en profondeur les avions, entre chaque vol. Un constat qui vaut également pour les trains. Si les toilettes sont régulièrement nettoyées, les appuis-têtes le sont beaucoup moins. Jason Tetro ajoute que d'autres parties des transports en commun sont elles des nids à bactéries comme la poche située sur le siège de devant, la tablette, la poignée des toilettes, mais aussi la ceinture de sécurité dans l'avion. 

Des données qui rassurent

Si les données obtenues par l'expert de l'Université de l'Alberta sont forcément interpellantes (voire inquiétantes), un autre scientifique se veut plus rassurant. Le Docteur William Schaffner, professeur de maladies infectieuses au Vanderbilt University Medical Center, à Nashville dans le Tennessee, explique qu'il existe bel et bien un risque de contracter un virus au contact d'un appui-tête, d'une tablette ou d'une ceinture de sécurité. Cependant, le risque est plus faible. "Certains virus peuvent survivre plus longtemps, et cela dépend de la température, de l'humidité et du type de surface, donc différents virus survivront pendant des périodes différentes sur ces surfaces, mais avec le temps, ils meurent car ils ne peuvent pas se multiplier". De quoi être rassuré. Mais on ne le répétera jamais assez, il est important de se laver fréquemment les mains à l'aide d'un savon ou d'un gel hydroalcoolique. 

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