Arrêter de tondre sa pelouse pour favoriser la biodiversité

Vous passez énormément de temps à entretenir votre pelouse dès que les beaux jours reviennent ? Et si on vous disait que la nouvelle tendance n’est plus d’avoir un jardin net et précis, mais plutôt d’opter pour une nature sauvage ? Zoom sur un challenge qui promet de vous faire économiser du temps et de l’huile de coude ! 

Par Anissa Hezzaz. Photo by Bruno Aguirre / Eva Waardenburg Photography |

À moins que vous ayez déjà fait le choix d’investir dans un robot tondeuse, dès que les beaux jours sont là, vous passez sans doute plus de temps à tondre la pelouse qu’à réellement profiter de votre jardin.  

La bonne nouvelle, c’est qu’un nouveau challenge vient de faire son apparition sur la toile et il promet de plaire aux plus oisifs d’entre nous : le Jardin Punk Challenge, soit un défi qui consiste à laisser votre jardin reprendre ses droits en arrêtant de tondre la pelouse et d’entretenir ses abords. 

L’idée étant évidemment de permettre de développer une plus grande biodiversité dans votre jardin afin de découvrir la faune qui s’y cache. Ce défi a été lancé par le Conseil du Développement Durable de l’UMons et du MUMONS à l’occasion de la campagne « Ensemble pour la biodiversité » qui veulent rappeler l’importance de la biodiversité dans son jardin. Dès lors, en adoptant une méthode peu conventionnelle qui consiste à ne plus s’occuper de son jardin pour laisser les insectes et les fleurs réinvestir les lieux.

Un retour à l'état sauvage 

En effet, l’UMons a relevé son propre défi pas plus tard que pendant le confinement sur le campus de la plaine de Nimy, comme le révèle la RTBF. Ils ont laissé le campus à l’abandon et très vite les insectes et les fleurs sont revenus. Il suffit donc d’avoir un bout de terrain et de laisser au moins en partie une parcelle de celui-ci à l’état sauvage. Il ne faut donc pas seulement ne pas tondre sa pelouse, mais il faut aussi laisser les plantes pousser de manière naturelle.  Cela permet non seulement de retrouver un habitat plus naturel pour les animaux, mais cela est bénéfique à plusieurs niveaux :  quand les fleurs apportent du pollen et du nectar, l’apport des insectes pollinisateurs contribue à la production alimentaire de manière globale parmi tant d'autres choses.  

Pour participer à ce challenge et contribuer à sa manière à la biodiversité,  il suffit d’envoyer des clichés d’un avant après avant le 31 aout aux pages Facebook MUMONS ou par mail à l’adresse mumons@umons.ac.be.

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