La fin de l’année scolaire approche et avec elle, une tâche en particulier retiendra l’attention de tout le monde : il faudra veiller à faire parvenir en temps et en heure sa déclaration fiscale. Si à l’heure d’écrire ces lignes, il vous reste encore deux petits mois pour la rentrer, n’oubliez pas de le faire avant le 30 juin maximum en version papier et avant le 15 juillet via Tax-on-web, la déclaration en ligne du SPF Finances. Vos revenus professionnels seront forcément renseignés dans cette déclaration fiscale, mais nombreuses sont les personnes à vouloir savoir si oui ou non il faut indiquer les revenus provenant de vente d’objets ou de vêtements personnels.
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Le seconde-main, taxé ?
En effet, la plateforme de seconde Vinted est rentrée dans la vie de nombreux consommateurs et vendre ses vêtements qu’on ne porte plus fait partie des habitudes. Alors après vous avoir livré nos conseils pour mieux vendre sur Vinted, voici tout ce que vous devez savoir concernant vos ventes et l’impact sur votre déclaration fiscale. Les autorités avaient annoncé la fin de l’exonération d’impôt pour l’économie collaborative dès 2022, mais cela signifie-t-il pour autant que vendre ses vêtements en seconde main est désormais taxé ?
Dans un dossier consacré à la vente entre particuliers, le journal l’Echo rappelait ceci en septembre 2021 : « toute personne qui tire un revenu de l’offre régulière de produits, même sur des sites de ventes aux enchères ou de petites annonces, doit s’inscrire comme indépendant ou indépendant complémentaire, au risque de se faire condamner pour travail frauduleux, selon le SPF Économie. ».
Toutefois, il s’agit de nuancer : ce n’est pas en vendant vos habits ou ceux de vos enfants que vous devrez pour autant payer quelque chose au fisc. Car cela n’est en effet pas considéré comme une activité commerciale, mais de la gestion normale de votre patrimoine privé. Vinted précise cependant qu’au-delà d’un certain montant de ventes effectuées sur Vinted, vos revenus Vinted seront alors communiqués à l’administration fiscale. En France, la limite se situe à 20 transactions et à 3.000 euros par an, mais ce n’est que si les revenus annuels dépassent 5.000 euros par an que le vendeur sera imposé, moyennant toutefois de nombreuses exceptions, tels que la vente d’objets plus précieux, de gros meubles, etc. En Belgique, il n’existe pas encore de seuil à partir duquel un particulier pourra être considéré comme un commerçant, cela dépendra surtout de la fréquence de vos ventes. Il va sans dire que si vous passez vos journées entières à effectuer des transactions via la plateforme, vous pratiquez une activité commerciale et donc vous pourriez être considéré comme commerçant, et de facto être imposé.
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