La technique infaillible de Meghan Markle pour ne plus jamais procrastiner

Vous êtes devant votre ordinateur, mais votre esprit vagabonde depuis de longues minutes ? La duchesse de Sussex aussi connait la procrastination, mais elle a son petit truc pour la vaincre. Et si, on s’en inspirait pour être ultra efficace ? 

Par Anissa Hezzaz Photo : Photonews |

La procrastination, vous connaissez bien ? Cette tendance à tout remettre au lendemain toucherait, en moyenne 30 % de la population adulte et près de 50 % des étudiants selon le psychothérapeute Bruno Koeltz et auteur du livre Comment ne pas tout remettre au lendemain.  

Comment moins procrastiner ?

Selon Diane Ballonad Rolland, auteure du livre J’arrête de procrastiner, 21 jours pour arrêter de tout remettre au lendemain, la procrastination serait même le mal du siècle puisque ce phénomène aurait augmenté de 300 à 400 % en l’espace de 40 ans. La raison ? À l’heure des technologies, les distractions sont de plus en plus nombreuses et accessibles, résultat, nos écrans ont tendance à nous disperser et à nous éparpiller. La procrastination touche donc à peu près tout le monde, même la duchesse de Sussex n’y échappe pas.  

Dans un entretien accordé au magazine américain Variety, elle raconte son quotidien de femme active et jeune maman. Elle explique que pour pouvoir trouvé un équilibre entre vie professionnelle et vie privée, elle et Harry ont dû trouver une manière de fonctionner en équipe :  « On partage un bureau, on fait beaucoup d'appels et de Zooms ensemble, en essayant aussi de diviser ce dans quoi on met notre énergie pour accomplir encore plus, a-t-elle déclaré. Mon mari est très bon dans les réponses aux textos. Moi, j'essaie d'être la plus rapide possible sur les emails». Mais parfois, il lui arrive aussi de repousser une tâche au lendemain. Pour éviter la surcharge mentale, elle a trouvé la parade à la procrastination : « Si une tâche me prend moins de cinq minutes, alors je me dis, fais-le tout de suite ! ». Une technique simplissime, mais qui a pourtant déjà fait ses preuves. Alors que nous vous parlions dans un autre article de la méthode des 5 secondes qui consiste à faire une tâche dans les 5 secondes après y avoir pensé sans réfléchir afin d’éviter de procrastiner, celle des 5 minutes est un peu différente. 

L'effet Zeigarnik

L’idée étant de se mettre à la tâche durant au moins 5 minutes, ou 2 minutes, comme le prône la méthode Getting Things Done de David Allen, Psychologiquement, puisqu’il s’agit d’une courte durée, on aura plus facile à s’y mettre et une fois qu’on est lancé, on pourra alors continuer plus facilement. Mais si au bout de 5 minutes on s’arrête, il n’y a aucun mal, on aura alors déjà l’impression d’avoir avancé dans cette tâche et notre cerveau nous en remerciera. Car tant que l’on n’a pas commencé quelque chose qui nous trotte dans la tête, notre cerveau aura sans cesse tendance à nous le rappeler. On appelle cela l’effet Zeigarnik. Qu’il s’agisse de courses à faire, de finaliser un dossier ou de prendre un rendez-vous, ces pensées peuvent alors accaparer tout notre esprit jusqu’à ce que l’on daigne agir. 

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