Alors que le Maroc vit des jours compliqués depuis le séisme de magnitude 7 qui a frappé la province d'Al-Haouz, au sud de Marrakech, certains se demandent déjà si le Maroc restera une destination de prédilection pour les touristes. La vieille ville de Marrakech a attiré 2 millions de touristes comme le rapportait en mars dernier le quotidien marocain l'Économiste.
En vidéo, Ryanair interdit désormais ce type de valise :
De nombreuses bâtisses ont été détruites ou fortement endommagées à la suite du séisme, ce qui refroidit les touristes, qui avaient prévu de s'y rendre. Et même s'il est trop tôt pour établir un bilan, les professionnels du voyage affirment que les annulations et les départs précipités affluent depuis la catastrophe. À près de 500 kilomètres de là en voiture, se trouve Larache, une petite ville marocaine à l'abri des circuits touristiques. Ici, pas de dégâts, mais un petit port de pêche baigné par l'Atlantique. Situé non loin de Tanger, cette ville encore inconnue aux yeux des Européens, pourrait bien devenir la nouvelle place-to-be du Maroc en raison de sa douceur de vivre baignée par le soleil. Dans cette bourgade marocaine, on retrouve Fiermontina Ocean, une écoretraite inaugurée tout récemment au Maroc.
Immersion totale
Si la vue sur l’océan est l’un des atouts majeurs de la maison de Yasmina Antonia Filali, son ancrage dans la culture Jebala est le vrai joker de sa propriétaire. Présidente de la Fondation Orient/Occident qui vise, entre autres, à autonomiser les réfugiés et les jeunes Marocains issus de quartiers défavorisés, l’entrepreneuse sociale a créé, avec son frère, une destination à part entière qui vise non pas juste à vous dépayser l’espace de quelques jours, mais plutôt à vous transformer : Pour certains voyageurs qui séjournent chez nous, il est difficile de se détacher de certains schémas occidentaux comme l’envie de multiplier les activités, par exemple. Or, si on peut évidemment profiter d’un moment de détente dans l’une de nos villas avec vue, nous préconisons une immersion totale de quelques jours dans l’art de vivre local. L’idée n’est pas juste de dormir ou de prendre le soleil, mais bien d’accepter de perdre ses repères. Un tiers de l’hôtel est implanté à l’intérieur d’un village. Chaque matin, nos hôtes prennent le petit-déjeuner chez l’habitant.
Avec mon frère, nous avons tenu à ce que les soins et les massages n’aient pas lieu dans les chambres, mais bien dans le hammam traditionnel qui se trouve au sein du même village. Au fil du temps, nous souhaitons que notre hôtel grandisse au contact de la population et vice-versa. Et pour nos clients dont la capacité à s’émouvoir est souvent polluée par un rythme de vie frénétique, cette expérience à part est une invitation à se laisser happer par la nature, à instaurer un dialogue entre leur monde et celui qu’ils explorent et à profiter de cette nouvelle réalité sans crainte d’être jugés.
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