Les stars étaient masquées
De Natalia Vodianova à Tahar Rahim, en passant par Marina Foïs, toutes les stars ont arboré leurs plus beaux masques lors de cette Fashion Week un peu spéciale. Et semaine de la mode oblige, ces derniers se sont transformés en de véritables accessoires pointus, assortis à leurs tenues. Argentés, à fleurs, pailletés, tout était matière à se faire remarquer (mais en restant protégé).
Les écrans ont remplacé le public
Olivier Rousteing, directeur artistique de la maison Balmain, a marqué les esprits en présentant ses nouvelles créations lors d’un défilé physique, mais face à un public virtuel. Le premier rang était effectivement composé de 58 écrans. Le but ? Permettre aux personnalités absentes, comme Cara Delevigne et Anna Vintour, d’assister au show. On reconnait bien là la patte imaginative du directeur artistique qui a frappé fort avec cette innovation.
Certains défilés ont eu lieu dehors
Les grandes maisons ont dû redoubler d’inventivité pour faire déambuler leurs modèles en toute sécurité, à l’instar du défilé Chloé qui s’est déroulé en extérieur. Au Palais de Tokyo, en plein centre de Paris, les prestigieux invités ont été installés sur la cour, espacés à plus d’un mètre les uns des autres. Ces conditions particulières ne leur ont cependant pas empêché de profiter du spectacle et des pièces citadines proposées par Natacha Ramsay-Levi.
Les créateurs ont proposé des pièces « Covid friendly »
Cette période de pandémie a évidemment inspiré les grandes maisons à créer des pièces uniques et inédites. Chez Victoria/Tomas, on a notamment retrouvé des voiles qui recouvrent le visage. Felipe Oliveira Baptista, directeur artistique de Kenzo, lui, a surpris avec des tenues inspirées des apiculteurs et des armatures circulaires qui forcent à la distanciation.
La soirée Natan
Les belges ne sont pas restés en marge des événements ! Vendredi, le magazine Grazia et la mannequin Alexandra Zimny ont organisé une soirée en l’honneur de la marque Natan. L’occasion pour les invités de contempler la collection de la grande maison belge autour d’un verre. Les pièces se sont démarquées par leur élégance, leur modernité et leur patte écoresponsable.
La diversité
Cette saison plus que jamais, les mannequins qui ont défilé sur les podiums de la Fashion Week parisienne se sont distingués par leur diversité. Âge, couleur de peau, taille, les normes se cassent peu à peu pour laisser place à un univers plus proche de la réalité.
Le glamour du défilé Etam
LE gros évènement de la semaine, c’était le défilé Etam. Très attendu chaque année, il n’a pas manqué à sa réputation et a lancé la Fashion Week en beauté. Les invités ont pu assister à un véritable spectacle où le catwalk arborait des airs de soirée disco. Le moment le plus iconique du défilé ? Le titre « Nue » chanté en live par Clara Luciani lors du passage de Constance Jablonski.
Les coupes cool du défilé Dior
Sur le podium de la maison Dior, la tendance était au confort et au « life wear ». Les silhouettes se sont montrées très loose, avec des touches colorées. Des looks détendus que l’on adopterait bien lors des journées de télétravail.
Le retour en force de la tendance années 80
On l’a vue partout et elle n’est pas près de quitter les podiums. La tendance des années 80 s’est fait forte notamment lors du défilé Balmain. Couleurs fluos, épaulettes et coupes géométriques étaient au rendez-vous.
La signification unique du défilé Kenzo
Le défilé Kenzo a pris une signification singulière en cette semaine parisienne. Il s’agissait en effet du dernier défilé du vivant de Kenzo Takada, décédé hier des suites du coronavirus. Ce dernier n’a malheureusement pas pu être présent au show quelques jours plus tôt. Le défilé gardera donc une aura particulière, tant pour les membres de la grande maison que pour les invités qui y ont assisté.