« Ça a été tellement vite et en même temps je me disais, qu’est-ce que je fous là ? Pourquoi moi ? » : Angèle donne le ton en quelques mots. La chanteuse qui s’était absentée du devant de la scène ces deux dernières années est revenue en force. Après avoir révélé le premier titre de son album, Bruxelles, je t’aime, ce 26 novembre, un tout premier documentaire était dévoilé sur la plateforme de streaming Netflix. Durant 1h24, celui-ci nous plonge dans des images d’archives de la jeune carrière de l’artiste, mais aussi dans son intimité. Retour sur quelques confidences révélées dans ce documentaire.
Retour sur sa carrière en vidéo :
Perdue
Dans Angèle, l’artiste revient sur son ascension fulgurante, et comment elle l’a vécu. Elle n’hésite pas à détailler des épisodes marquants de ces dernières années qui fussent aussi intenses que riches en émotion pour elle. Mais s’il y a bien une chose que l’on en retient, c’est son ressenti face à ce tourbillon d’émotions et cette succession d’évènements. Souvent, elle avoue avoir été « perdue », et s’être même demandé à plusieurs reprises « qu’est-ce que je fous là ». Au fil de ses confidences, elle replonge dans des moments qui ont été difficiles à vivre pour elle. Ses joies, ses peines, ses moments de doute, son manque de confiance en elle et puis des anecdotes de son quotidien. « Après un concert, on oublie souvent que moi aussi je vais faire caca comme tous les autres humains ». Elle révèle des pans de sa personnalité qui nous rappelle à quel point avant d’être une artiste, Angèle est profondément humaine.
Les parents de / Le frère de
Avant de parler d’Angèle, on connaissait forcément sa famille.. Car derrière son personnage, qu’elle décrit comme « une version améliorée de moi-même, un mélange de mes fantasmes : la petite sirène, une princesse, Hélène Ségara, Priscilla et Ariana Grande. Tout ce à quoi je rêvais de ressembler secrètement », Angèle n’est autre qu’Angèle Van Laeken, la sœur de Roméo Elvis et la fille de Laurence Bibot et Marka. Si elle a toujours été très proche de son entourage, notamment de sa grand-mère, Mamy Pilou, Angèle était depuis toute petite bien décidée à affirmer son identité. Alors quand son père Marka lui reproche de ne pas être assez assidu au piano, Angèle écrit à l’époque : « J’aime le piano, j’adore. Mais je n’en ferai jamais mon métier". Et puis, en 2018, elle sort Brol. En peu de temps, elle cumule des millions de vues sur YouTube et on connait la suite. Le phénomène Angèle démarre et celle qui n’était alors que la sœur de et la fille de, devient d’un seul coup, le centre de toute l’attention. Un retournement de situation qu’elle n’a pas tout de suite compris, mais qui est aujourd’hui la preuve ultime qu’elle a réussi à s’émanciper.
Un coming out volé
La dernière partie du documentaire est consacré à la bisexualité de l’artiste. Elle explique comment Cyril Hanouna lui a volé son coming out et comment elle a été notamment forcée de l’annoncer à sa mamy Pilou en extrême urgence. «J'ai réalisé assez tard que j'étais bi. J'avais 23 ans, je ne pouvais plus me mentir. Le truc avec ma situation, c'est que je n'ai pas seulement dû affronter mes proches, la peur de leurs questions, de l'incompréhension et du rejet, mais j'ai aussi dû affronter l'avis du public.» Dans Angèle, l’affaire sur Roméo Elvis et son agression sexuelle est évoquée, et là encore elle explique son ressenti quand elle l’a appris et avoue ne plus être sortir de chez elle pendant trois mois suite à cet épisode.
Angèle, de Brice VDH et Sébastien Rensonnet, disponible sur Netflix depuis ce 26 novembre.
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