Quelles sont les dix destinations du monde à ne surtout pas faire ?

Si vous vous apprêtiez à booker vos prochaines vacances d'été, lisez peut-être ceci d'abord. L'"antiguide" de Fodor's vient de dévoiler son top 10 des destinations à éviter absolument. 

Par Camille Vernin, Photo : Pexels |

L'hiver s'est installé lentement mais sûrement en Belgique. Peut-être rêvez-vous déjà de vacances pour profiter enfin du soleil, des apéros avec vue sur mer et des tours en bateau. Alors que la plupart des guides touristiques dégainent déjà leurs classements des meilleures destinations à tester en 2023, l'antiguide Fodor's a décidé de prendre le pli inverse en dévoilant les lieux à éviter cette année. 

Les destinations préférées des Belges : 

Une "No List" pour limiter les dégats

Soucieux des problématiques liées au surtourisme, Fodor's a commencé à publier ses "No Lists" en 2016. Au départ, les destinations étaient peu nombreuses et rassemblaient les grosses évidences comme la Grande barrière de corail, Miami Beach, New Delhi ou Times Square. Des alternatives proches étaient parallèlement proposées par le guide. En 2023, l'antiguide revient avec une liste de destinations qu'il faudra éviter afin d'endiguer le tourisme de masse et ses conséquences sur l'environnement et les populations locales. 

"Malgré tout le bien qu'il peut faire (...), le tourisme contribue de manière significative au changement climatique", explique la maison d'édition sur son site. Après deux années passées à faire le tour du pâté de maison, nous serions plus nombreux que jamais à vouloir nous évader dans des contrées plus ou moins lointaines. Les chiffres du tourisme ont d'ailleurs augmenté par rapport à leur moyenne pré-pandémie, un phénomène appelé "revenge tourism" qui fait forcément du mal à l'environnement, et pas que. "Les voyages représentent actuellement environ 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et devraient augmenter d'ici 2030", peut-on lire. 

Des falaises d'Etretat au lac Tahoe

Loin d'user d'un ton moralisateur, Fodor's propose plutôt un "appel aux voyageurs à bien réfléchir aux choix que nous faisons. Nous pouvons avoir un impact positif sur ce monde que nous aimons tant". Dans la liste, on retrouve trois types de destinations : les sports naturels qui ont besoin de repos, les spots culturels victimes de surtourisme et les destinations qui souffrent d'une crise de l'eau. 

On retrouve ainsi Étretat, en Normandie, qui a connu trois fois plus de visiteurs que sa population habituelle l'année dernière. Résultat ? La station d'épuration de la petite ville a dû être fermée pour maintenance. Autre beauté française à subir les afflux de touristes : les Calanques de Marseille, qui ont dû introduire un système de réservation pour visiter ses plages, avec un plafond de 400 visiteurs par jour. Aux États-Unis, l'augmentation de la circulation du lac a provoqué d'importants problèmes de pollution, au point de voir les émissions des pots d'échappement troubler la couleur des eaux bleu cobalt. Même problème en Antarctique où, bien que le nombre de visiteurs annuels reste faible (100 000 environ), les transports en avion et en navire favorisent la fonte des glaces. 

En Italie, ce sont Venise et la côte amalfitaine qui souffrent le plus du surtourisme en raison de leur popularité. On retrouve également dans la liste les Cornouailles et ses vagues de surf épiques. Une crise de surfréquentation qui touche également Amsterdam et la Thaïlande. Finalement, il y a la crise de l'accès à l'eau douce pour de nombreux endroits du globe, dont l'île de Maui à Hawaï, les lacs Powell et Mead sur le Colorado, Malaga ou encore la Grèce.

Pour partir sans stress cet été :

Le top 10 des destinations à ne pas faire :

- Étretat, en France
- Le Parc national des Calanques, en France
- Le lac Tahoe, aux États-Unis
- L'Antarctique
- Venise, en Italie
- La côte amalfitaine, en Italie
- Les Cornouailles, en Angleterre
- Amsterdam, aux Pays-Bas
- La Thaïlande
- L'île de Maui, à Hawaï

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