Le premier est un restaurant italien aux belles ambitions gastronomiques, largement saluées par les clients et par la critique ; le second, une adresse pasta 100% pâtes fraîches et sauces classiques, du cacio e pepe au ragù, en passant par le simple et essentiel pomodoro. Avec une expérience réussie depuis le confinement, les deux garçons à la tête du projet - Ugo Federico et Francesco Cury – continuent leur service via l’application Resengo. Avec d’un côté, des menus Racines (45 € p/p), dont Florence vous parle un peu plus loin, et de l’autre, des menus Petit Racines avec, dedans, la fameuse pasta box, désormais flanquée d’une entrée et d’un dessert : 40 € tous mouillés pour deux. Ce menu étant une nouveauté, puisqu’avant il n’y avait que la pasta box.
Le principe ?
On commande en ligne, et « il n’y a plus qu’à » faire un touch and go dans le bas de la chaussée d’Ixelles pour collecter sa box. Avantage, c’est du ready-to-cook (ou à tout le moins, ready « to finaliser »), donc no stress : tu mangeras chaud, vu que c’est toi qui décides à quelle heure tu manges ; il suffit de s’y mettre et de s’investir un minimum.
Le menu change chaque semaine et le service est proposé tous les mercredis, jeudis, vendredis et samedis. Il faudra bosser un peu, mais le jeu en vaut la chandelle! Le ready-to-cook, c’est la vraie tendance haut de gamme du take away et ces deux entrepreneurs l’ont parfaitement assimilée pour une expérience réelle de gastronomie à la maison.
Petit Racines pour Carlo
Dans ma box Petit Racines, des pâtes, tagliatelles de semoule de blé dur du Mulino Sobrino du Piémont aux œufs de la ferme Coudrier, un mix de champignons de Bruxelles (des caves de Cureghem) déjà cuisinés et une crème de parmesan, le tout bien proprement emballé.
Alors, c’est compliqué? Non! On cuit les pâtes à l’eau bouillante salée, pendant que l’on réchauffe les champis dans une sauteuse assez grande pour accueillir ensuite les pâtes. Quelques minutes de cuisson (les pâtes fraîches, ça cuit vite) puis égouttage, mélanger les pâtes aux champis, ajouter la crème de parmesan, terminer la cuisson dans la sauce, dressage!
Alors, c’est bon? Oui, et c’est aussi gourmand d’immédiateté que de la cuisine maison tout en ayant l’impression réelle de déguster celle d’Ugo ! En préparant, je me suis régalé de la porchetta maison proposée en antipasto et il me restait un peu de place pour la si italienne torta caprese au chocolat blanc.
Et le menu Racines pour Florence
Le tarif est moins cool, soit 45 € les 4 services. Mais on est à des kilomètres de la box de pâtes. Ici, un vrai menu gastro, conçu de manière ultra-intelligente. Ugo et Francesco n’ont pas mis des trucs en barquettes : ils ont élaboré des plats de manière à ce que même un manchot bourré soit capable de les réchauffer sans les abîmer, et de les dresser sans que ça ait l’air régurgité. Les instructions sont très précises, les petits pochons sous vide sont à réchauffer au bain-marie et le plat est une grosse papillote qu’il faut mettre vingt minutes au four et puis basta !
Le résultat : on en sanglote encore d’émotion. C’était du vrai Racines, avec tout ce que ce terme cache comme précision et comme intelligence. En entrée, des calamaretti, pommes de terre au citron et oignons de Tropea. Pour suivre, des raviolis de potiron au beurre fumé, et, en plat, dans un mix Italie/mer du Nord, du flétan, sauce livornese et des broccoli napolitains (friarielli). Le dessert n’est pas en reste avec des poires, chocolat et ricotta de buflonne.
Le chef Ugo a fait « ce qu’il fallait de cuisson » pour que nous n’ayons plus qu’à suivre ses instructions précises d’assemblage et de finition. Dès lors, on y était les gars : on était au resto et… ça nous manque déjà, les restos !
Commande via le site par resengo. Enlèvement au 353 chaussée d’’Ixelles, 1050 Bruxelles, racinesbruxelles.com
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