Imaginez seulement : des eaux cristallines à perte de vue, une plage de sable blanc, des palmiers à n’en plus finir et tout cela pour vous tout seul, ou presque. C’est le tableau idyllique que nous dépeint Antoine Gijbels, un jeune vidéaste brainois, qui a seulement 27 ans fait partie de ces digitals nomads, ces travailleurs qui bossent aux quatre coins du globe. Antoine a osé tout quitter il y a à peine 7 ans pour se lancer un nouveau challenge : voyager et partager ses aventures sous forme de vidéos qu’il diffuse sur ses réseaux sociaux.
En vidéo, on vous emmène découvrir les Venises de l'Europe :
Après un premier voyage sur l’île Maurice, il a pu découvrir d'autres coins moins touristiques partout autour du globe. Des lieux paradisiaques, autant dire qu’il en a vu une paire, mais la destination qui l’a le plus marqué, c’est Siargao. “Aujourd’hui, il est devenu difficile de trouver des lieux qui ne soient pas surpeuplés de touristes, mais s’il y a bien un endroit dans le monde qui m'a marqué c’est cette île des Philippines, Siargao”, se rappelle-t-il. “A s’y méprendre, on pourrait presque se croire à Bali”, ajoute-t-il.
Habituellement, ceux qui connaissent Siargao sont des adeptes du surf car c’est l’un des endroits du monde qui bénéficie de spots incontournables, mais peu de gens s’y aventurent pourtant. Pour Antoine, c’était d’ailleurs un hasard de s’y être retrouvé : “à la base, j’avais prévu de faire les îles plus connues, mais je l’avais repéré et je comptais y aller 1 ou 2 jours. Finalement, c’était tellement incroyable que j’ai prolongé et je suis resté une semaine en tout”. "D’ailleurs pour l’anecdote, la dernière personne à qui j’ai conseillé ce lieu devait s’y rendre pour 3 jours, finalement elle y est resté 6 mois”.
Des faux airs de Bali
Si Siargao rappelle tant l’île indonésienne bien connue, c’est notamment grâce à ses décor dignes de cartes postales. Là-bas, l’eau translucide est à 30° toute l’année, mais au-delà de ses plages paradisiaques, l’île possède d’autres atouts non négligeables. Celle que l’on surnomme parfois l’île aux palmiers porte d’ailleurs très bien son nom. “Il y a certes les lagunes tellement bleues qu’on a du mal à y croire, mais il y a aussi des palmiers à perte de vue. Je pense que je n’en ai jamais vu autant de ma vie”, se remémore encore Antoine.
Cette petite île de 437 km² compte environ 100 000 habitants et tire son nom du bisaya siargaw, une plante communément utilisée sur l’île en médecine traditionnelle. L’île regorge d’endroits sublimes qu’il serait dommage de manquer comme les nombreuses cascades, considérées comme les plus belles cascades des Philippines.
A l’heure où il est de plus en plus difficile de trouver des lieux qui ne soient pas saturés par le tourisme de masse et où la lutte contre le surtourisme impose à de nombreux pays un tas de mesures préventives, comme notamment Bali qui a décidé d’imposer une taxe à ses touristes de 150 000 roupies (ce qui représente entre 9 et 10€) depuis février dernier, les dupes destinations semblent être la solution toute trouvée. Après les Cinques terre espagnoles, le Hawaï de l’Europe ou encore les Maldives d’Europe, Siargao est considéré comme le nouveau Bali depuis plusieurs années.
Les similitudes entre ces deux destinations ne se limitent pas seulement aux paysages magnifiques et à ses spots de surfs de renommée mondiale, c’est aussi l’ambiance décontractée et l’aspect communautaire de Siargao qui fait penser à Bali. Mais l’expérience ici y étant plus authentique et encore assez préservée des touristes, certains aiment dire que Siargao représente ce que Bali était dans les années 90 avant de devenir une destination de tourisme de masse. Il ne reste plus qu'à le découvrir de nos propres yeux !
Pour suivre les différents voyages d'Antoine Gijbels, cliquez ici.
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