Essai : Lexus LC500 Cabriolet, expérience atypique

Lexus n’est sûrement pas la première marque premium à laquelle on pense en Belgique. Pourtant, cette LC500, encore plus dans sa version découvrable, vous emmène dans un univers à nul autre pareil…

Par Maxime Pasture. Crédit photo : D.R |

Des lignes originales, un toit en toile (une première chez Lexus !), une peinture bleue qui ne passe pas inaperçue et rappelle les marinas de luxe… Lors de notre essai en Belgique, cette LC500 Cabriolet a fait sensation ! Et on ne romance rien. À la sortie d’un carrefour bruxellois, coincé dans une file, un automobiliste nous a jeté « Ça, c’est de la bagnole ! » Il faut dire, d’une part, qu’on risque moins de voir une Lexus LC500 qu’une Porsche 911, une Mercedes AMG GT ou encore une BMW Série 8. Il faut dire aussi que Lexus affirme ni plus, ni moins, qu’elle a voulu créer le plus beau cabriolet du monde. Vous êtes seuls juges…

De quoi vous relaxer

C’est vrai, les concurrentes citées plus hauts sont toutes plus sportives que la LC500 Cabriolet. Pourtant, cette dernière embarque un gros V8 de 5 litres et 464 chevaux qui ne la fait pas traîner : le 0 à 100 km/h est exécuté en 5 secondes seulement. Mais avec ses 2 tonnes et une pédale de freins qui aurait pu être plus mordante, l’ensemble invite plutôt à la balade. On profite du confort des sièges, des cuirs et matériaux de bonne qualité, des formes atypiques de l’habitacle… Cette voiture détendrait n’importe qui, même un Robert De Niro en colère !

Cheveux au vent, même en hiver !

La boîte automatique à 10 rapports gère très bien les passages de vitesses toute seule, même si elle pourrait être plus réactive lorsque vous avez besoin de rétrograder pour une accélération soudaine. Il faut 15 secondes, jusqu’à 50 km/h, pour « tomber » la capote en toile. Même en hiver, ce cabriolet dispose de tout l’équipement nécessaire, et de série, pour ne pas avoir froid : volant chauffant, système de climatisation perfectionné qui se concentre parfaitement dans l’habitacle et n’en sort pas, sièges chauffants et, enfin, chauffage pour la nuque intégré dans les appuie-têtes. Et là, on profite pleinement des vocalises de ce V8 à essence qui sonne comme aucun autre : ce n’est ni le grondement américain, ni la fougue des V8 bi-turbo allemands. C’est encore une autre sonorité, parfait mélange entre élégance et sportivité. En outre, hormis lors des démarrages à froid, il sait se montrer très discret à basse vitesse.

 

 

Raffinement

On se situe plus dans le raffinement, le couple et la discrétion à bas régimes. Puis, dès 4.000 tr/min environ, il commence à lâcher la cavalerie, dans une sonorité plus envoûtante. En résumé : grâce à ce moteur, dans les embouteillages bruxellois, on n’était pas trop mal. Et en mode balade dynamique, on était bien aussi. Cette LC500 Cabriolet a été conçue non pas pour aller sur circuit, ni même pour jouer les sportives, mais bien pour vivre le Grand Tourisme à la japonaise. Autrement dit, le confort en toutes circonstances, la puissance quand c’est nécessaire et le raffinement qui vous détend.

Nous avons beaucoup apprécié ce savoir-faire japonais, qui se chiffre à 129.900€. Quand on regarde les prix de la concurrence, cette Lexus les vaut amplement et surtout, il n’y a pas d’options à sélectionner au catalogue !

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