Face au tourisme de masse, les villes ne cessent de prendre de nouvelles mesures. Dernièrement, Dubrovnik a purement et simplement demandé à ses visiteurs de ne plus faire rouler leurs valises dans le centre historique. À Milan, l'une des artères de mode les plus célèbres interdit définitivement les voitures mettant ainsi fin aux défilés des Ferrari et des Maserati.
Découvrez en images le pays où il ne faut jamais laisser de pourboires :
Jusqu'à 439 000 pélerins par an
En Espagne, les autorités de Saint-Jacques-de-Compostelle sont sur le point de mettre en place une taxe de séjour dans le but de limiter le surtourisme. Selon des chiffres de l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), 95% des voyageurs visitaient 5% du globe. Cette concentration dans plusieurs petits recoins de la planète n'est pas sans conséquence sur la bonne santé de la planète. Saint-Jacques-de-Compostelle fait partie de ces destinations prisées par les touristes. La ville constitue le point d'arrivée du chemin de Compostelle. Son principal centre d'intérêt reste sa cathédrale de style baroque qui attire chaque année des milliers et milliers de pélerins. Ils étaient 439 000 l'an dernier à faire le déplacement dans cette ville de 220 km2.
Pour en revenir à la taxe, celle-ci sera proposée aux hôteliers de Saint-Jacques-de-Compostelle à partir de 2025. "Il pourrait s'agir d'une redevance à la nuitée comprise entre 0,50 € et 2,50 €, selon le type d'hébergement. Les responsables espagnols estiment que la taxe pourrait rapporter entre 2,5 et 3 millions d'euros par an à la ville, qui seraient ensuite utilisés pour entretenir le centre historique de la ville" détaille le média spécialisé dans le voyage Time Out.
Cette mesure a été imaginée par le tout nouveau bourgmestre de la ville, Goretti Sanmartin. L'homme avait déclaré dans plusieurs médias espagnols : "Je veux que Saint-Jacques-de-Compostelle cesse d'être une destination touristique et un parc à thème. Nous aspirons à profiter d'un secteur touristique riche et prospère mais aussi d'une ville confortable et respirante".
Des taxes de plus en plus nombreuses
Taxer les touristes semblent être la solution pour lutter contre le tourisme de masse. Toujours en Espagne, Barcelone a exigé des voyageurs qu'ils paient une redevance comprise entre 2,00 € et 7,00 € par nuit, tandis que les îles Baléares facturent aux visiteurs de plus de 16 ans une redevance comprise entre 1 € et 4 € par nuit.
Il y a quelques mois, on apprenait que Bali envisageait elle aussi de taxer ses visiteurs. L'objectif ? Limiter le nombre de visiteurs, mais surtout leurs incivilités. Un touriste russe avait scandalisé les Balinais et Balinaises après avoir posé à moitié nu sur une montagne considérée comme sacrée à Bali. Les autorités avaient d'ailleurs décidé de l'expulser.
Cette randonnée est la plus spectaculaire de Belgique :
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