Manger plus équilibré, se mettre au sport, arrêter de fumer… en ce début d’année, les bonnes résolutions fusent dans nos têtes. Elles sont pourtant parfois plus simples à trouver qu’à tenir. Une étude, publiée dans la revue PLOS One, s’est penchée sur la question. Elle aurait trouvé une astuce qui faciliterait le succès de ces bonnes résolutions.
La technique est simple. Selon Per Carlbring, l’un des auteurs de l’étude, il serait plus efficace d’ engager un nouveau comportement au lieu d’en interdire un bien ancré dans nos habitudes. « Par exemple, si votre objectif est d’arrêter de manger des sucreries pour perdre du poids, vous serez plus efficace en disant ‘je vais manger des fruits plusieurs fois par jour’ », écrit-il sur son site. L’étude fait ainsi la distinction entre « objectif d’évitement » et « objectif d’approche ».
En vidéo, voici combien de temps faut-il pour obtenir des résultats :
Une méthode scientifique
En 2017, les chercheurs ont analysé les comportements de plus de 1000 personnes qui avaient pris leurs bonnes résolutions de nouvelle année. Au final, 60% des participants qui avaient opté pour un « objectif d’approche » ont tenu leurs engagements, contrairement à 47% pour ceux qui préféraient un « objectif d’évitement ».
Au cours de la même étude, les participants ont été séparés en trois groupes. Le premier groupe n’a reçu que les consignes, sans plus d’accompagnement. Le deuxième a obtenu un accompagnement supplémentaire, quand le troisième a été accompagné tout au long de l’année. Si le groupe 2 a eu de meilleurs résultats que le groupe 1, le groupe 3 se situe au même niveau. Une aide extérieure semble donc avoir peu d’effets sur le succès des résolutions.
Indulgence et positivité
Améliorer sa santé physique, perdre du poids, changer ses habitudes alimentaires : voici les résolutions les plus populaires parmi les participants. Il ne s’agit pas pour autant de se fixer des objectifs insurmontables. Parfois, de petites habitudes se révèlent efficaces pour améliorer son mode de vie. Per Carlbring souligne d’ailleurs l’importance des résolutions : « Elles ont acquis une mauvaise réputation qu’elles ne méritent pas, alors qu’elles pourraient inciter à des changements positifs et importants dans la vie des gens ».
Il existe d’autres astuces pour maintenir nos décisions prises en début d’année au-delà du mois de janvier. Un autre chercheur propose d’ailleurs une deuxième méthode pour des résolutions durables : attendre le retour des beaux jours. Ainsi, fini le blues d’après-fête, et on peut entamer l’année sur le bon pied quand le soleil repointe son nez. Se montrer positif, indulgent envers soi-même et patient semblent être des clés importante pour résoudre ce casse-tête des bonnes résolutions.
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