Les personnes qui possèdent ce trait de caractère seraient plus intelligentes que la moyenne

Une étude a dévoilé que les personnes avec un QI supérieur à la moyenne auraient en commun ce trait de caractère bien spécifique. Mais de quelle caractéristique s'agit-il au juste ?

Par Camille Vernin, Photo : Unsplash |

Difficile de définir l'intelligence, tant elle englobe des compétences à la fois cognitives, émotionnelles et sociales. Elle se définit tantôt comme la capacité à s'adapter à des situations nouvelles, tantôt à résoudre des problèmes complexes, à raisonner, à planifier ou encore à penser de manière abstraite. Même le QI ne tient compte que de capacités cognitives spécifiques, il ne capture pas la créativité, l'intelligence émotionnelle ou encore les compétences pratiques. Bref, difficile de définir où commence et où s'arrête l'intelligence.

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La sociabilité en cause

Ce qui n'empêche pas les scientifiques de se pencher sur cette faculté cérébrale pour tacher de mieux la comprendre. C'est notamment le cas des chercheurs Norman P Li et Satoshi Kanazawa, qui ont dévoilé une étude publiée dans le British Journal of Psychology à propos des "principales associations entre le niveau de satisfaction de vie, la densité de population de la ville dans laquelle on habite et la socialisation avec ses amis". Les travaux ont été menés sur plus de 15 000 personnes âgées entre 18 et 28 ans. Résultat ? Les personnes plus intelligentes que la moyenne seraient moins épanouies lorsqu'elles interagissent et fréquentent leurs amis de façon régulière.

L'étude relate également que la majorité des personnes interrogées dans cette enquête apprécient davantage "les lieux d’habitation avec une densité de population moyenne plutôt que les grandes métropoles". Tandis que les personnes dotées d'un QI plus élevé que la moyenne sont plus heureuses lorsqu'elles vivent dans les grandes villes, et qu'elles passent moins de temps avec leurs amis proches. Plusieurs théories expliquent ce fait. D'abord, les personnes plus intelligentes pourraient voir la socialisation comme une distraction qui les empêche de réaliser leurs projets professionnels et personnels.

La "théorie du bonheur dans la savane"

La "théorie du bonheur dans la savane" est également évoquée. Celle-ci postule que le cerveau humain aurait évolué de façon à fonctionner au sein d'un environnement rural peu peuplé. Lorsqu'il s'est ensuite retrouvé dans des espaces avec une forte densité urbaine, il nous a incité à nous diviser en petits cercles sociaux plus restreints. "Le cerveau humain réagit en grande partie à l'environnement actuel comme s'il s'agissait de l'environnement ancestral, comme si nous étions encore des chasseurs-cueilleurs vivant dans la savane africaine", a déclaré le Dr Satoshi Kanazawa, psychologue à la London School of Economics, au Huffington Post. 

"Le cerveau a du mal à comprendre et à gérer des entités et des situations qui n’existaient pas dans l’environnement ancestral". Mais les personnes plus intelligentes pourraient être particulièrement bien équipées pour faire face au stress par rapport à nos ancêtres. "Par conséquent, les individus plus intelligents sont moins susceptibles de connaître des niveaux de bonheur inférieurs en réponse à une densité de population plus élevée que les individus moins intelligents."

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