Louis Vuitton nous fait prendre de la hauteur pour son défilé Croisière

Hier, Louis Vuitton a dévoilé sa collection Croisière 2022 par le biais d’une vidéo, pandémie oblige. Le défilé s’est déroulé en hauteur, sur la passerelle rouge de l’Axe majeur, à Cergy-Pontoise, près de Paris. Un décor exceptionnel pour une collection sortant des sentiers battus.

PAR MARGAU GONZALEZ. CRÉDIT PHOTO : DR. LOUIS VUITTON |

Les défilés de mode ne s’arrêtent pas aux fashion weeks. Si avant l’hiver et l’été, les yeux du monde entier sont rivés vers Paris, Milan, New-York ou encore Londres, entre les saisons on a l’impression qu’il ne se passe pas grand chose. Et bien c’est faux. Entre deux saisons, les férus de mode assistent aux défilés des collections croisière. Ces dernières portent bien leur noms car elles étaient destinées aux clients fortunés qui fuyait le froid pour monter à bord d’un bateau de croisière direction le soleil. Cette habitude est tombée aux oubliettes dès lors que monsieur-tout-le-monde a commencé à partir en vacances. Seulement depuis le début des années 2000, les grandes maisons de luxe s’y sont de nouveau intéressées. Ainsi, il y a un mois, on assistait au défilé Chanel via une vidéo, au vu de la situation sanitaire actuelle. Hier, c’était au tour de Louis Vuitton de présenter sa collection croisière 2022.

Un lieu haut en couleurs

Si d’ordinaire, Nicolas Ghesquière, directeur artistique de Louis Vuitton, aime faire voyager ses collections aux quatre coins de monde, cette année il a fallut être réaliste. Au vu de la situation, s’envoler à Rio aurait fait couler beaucoup d’encre. Le styliste s’est donc naturellement tourné vers la France. Il a plus précisément choisi la capitale pour le décor de son défilé. C’est donc sur la passerelle rouge de l’Axe majeur, à Cergy-Pontoise, que les mannequins ont déambulé. Cette véritable œuvre monumentale du sculpteur et plasticien Dani Karavan, longue de 3,2 km, emporte selon Nicolas Ghesquière, "toute promenade dans des rêveries fantastiques". Si le directeur artistique de la Maison a fait ce choix, c’est parce que d’après lui, "ce sont des architectures de réconciliation où eau, lumière, vent, sable, béton, pierre, acier… créent un rapport heureux entre l’espace, la nature et le temps". Les mannequins ont ainsi franchis les Douze Colonnes rouges vives, la tête haute, le regard droit.

Le grand retour des santiags

La première mannequin s’élance sans une once d’hésitation. Vêtue d’un trench rouge texturé, elle se fond parfaitement dans le paysage. Derrière elle suivent les autres femmes  habillées de vêtements tout aussi amples. Louis Vuitton a joué la carte du confort. Que ce soit avec les balloon dresses, les vestes sportswear et de costume ou encore les blousons, les pièces sont larges, bouffantes et aériennes. L’heure est aussi à la couleur. Du rouge, bien sûr, mais aussi du bleu ou encore du vert défilent sous nos yeux. On ne peut aussi pas s’empêcher de remarquer le nombre de paires de santiags que portent les mannequins. Sombres, colorées, hautes, basses… serait-ce le grand retour de ces chaussures emblématique ? Une chose est sûre, et comme le souligne Nicolas Ghesquière, "les silhouettes progressent fières, positives. Elles avancent droit devant, sereines. Elles sont en accord parfait dans cet environnement si proche et si lointain, sans frontière, ouvert pour l’aventure". De quoi nous donner encore plus envie de voyager.

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