À quel âge dort-on le moins selon la science ?

Une récente étude, à laquelle des chercheurs belge ont participé, révèle à quel âge les heures de sommeil se font de plus en plus rares. On fait le point.

Par Audrey Morard. Crédit photo : Pexels |

On ne le répétera jamais assez, le sommeil est capital pour rester en forme tout au long de la journée. Vous l'avez sans doute remarqué, plus nous vieillissons, plus le sommeil est perturbé. Mais à partir de quel âge la tendance s'inverse-t-elle ? La science nous donne la réponse. Des chercheurs belges ont même participé à cette étude. 

Pourquoi le sommeil peut-il perturber le sommeil ? Le réponse en images :

La trentaine, un âge fatal pour le sommeil

Selon une étude menée par des chercheurs de l'Université catholique de Louvain, de Lyon et d'East Anglia en Angleterre et parue dans la revue Nature Communications, les heures passées dans les bras de Morphée commencent à décliner à l'entrée de l'âge adulte. Mais le niveau le plus bas de notre sommeil est atteint à l'âge de 33 ans. Nous connaissons alors une période de stabilisation avant de regagner quelques minutes 20 ans plus tard, à 53 ans donc.

Les chercheurs ont étudié le comportement de plus de 730 000 personnes de 63 pays. Les participants devaient jouer à un jeu ayant pour objecif de récolter des informations entre la durée du sommeil et la mémoire. Nos confrères du magazine Neon nous apprennent qu'un réalisant "une synthèse des habitudes de sommeil de chaque participants les chercheurs ont noté une diminution de la durée de sommeil tout au long de la vingtaine et au début de la trentaine, pour atteindre 6,9 heures de sommeil à 33 ans, et ce jusqu'au début de la cinquantaine - une tendance observée aussi bien chez les hommes que chez les femmes, peu importe le pays ou le niveau d'éducation". 

Pourquoi dort-on moins ? 

Plusieurs facteurs peuvent expliquer pourquoi nous dormons moins à 33 ans. On peut citer un stress plus accru, une charge de travail élevée, des responsabilités plus importantes, un rythme de vie intense, sans compter les autres tracas du quotidien. Un sommeil perturbé peut avoir des conséquences sur la santé. Selon les données de l’Académie royale de Médecine de Belgique, 20% des Belges souffrent d’insomnie chronique. Mais passé la cinquantaine, "les enfants sont généralement plus autonomes et la carrière bien établie, permettant un sommeil plus apaisé et donc plus long" souligne l'article de Néon. 

Selon une étude publiée en avril dernier dans la revue scientifique Nature Aging, un adulte doit idéalement dormir sept heures pour passer une bonne nuit de sommeil. Les chercheurs ont constaté que dormir moins de sept heures était néfaste pour la santé avec pour conséquences des perturbations sur le plan cognitif et sur la santé mentale. 

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