Selon l’étude menée par les professeurs de l’université japonaise, écrire ses pensées négatives sur un papier et ensuite le déchirer et s’en débarrasser neutraliseraient les effets de la colère. Les chercheurs ont remarqué que le fait de garder le papier n’engendrait pas la même incidence.
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Pour effectuer leur étude, les chercheurs de l’université ont fait participer une centaine de leurs étudiants. Ils se sont amusés à rabaisser leurs capacités intellectuelles ainsi que leurs devoirs dans le but de les énerver. Ils leur ont ensuite demandé d’écrire sur un papier, les raisons de leur colère. Ensuite, ils ont fait en sorte que la moitié garde le bout de papier tandis que les autres le déchirent avant de le jeter. Ils en ont conclu que la colère du deuxième groupe d’étudiants s’était apaisée presque immédiatement alors que celle du premier a persisté pendant des heures.
Comment expliquer ce phénomène ?
Les chercheurs indiquent que la principale raison pour laquelle la colère est atténuée par ce processus est davantage liée à la symbolique associée à la destruction du papier qu’à l’acte physique en tant que tel. Selon les spécialistes, cela serait lié au phénomène de « contagion magique inverse », c’est-à-dire le fait de transférer des émotions négatives d’un individu à un objet et inversement.
Une étude qui évoquera peut-être chez de nombreux parents un sentiment de "déjà-vu". En effet, pour canalyser les émotions des tout-petits, il est souvent recommandé de mettre en place une boîte à colère. Créé par la psychologue Marina Martin, qui s'était elle-même inspirée du livre de Mireille d'Allancé intitulé Grosse colère, la boîte à colère permet d'apprivoiser la colère de façon douce. Pour un enfant de moins de 3 ans qui ne sait pas encore très bien comment interpréter ses émotions, elle permet de transformer le moment de colère en une histoire presque ludique. L'idée est alors de laisser s'exprimer sa colère et de l'enfermer dans une boîte pour qu'elle nous laisse tranquille.
Depuis que cette technique a vu le jour, les délinaisons autour de cette boîte à colère sont nombreuses. On peut aussi facilement mettre en place une boîte dans laquelle on retrouve des bonhommes en colère de différentes tailles. L'enfant n'a alors plus qu'à sélectionner le bonhomme en fonction de son état de colère : plus le bonhomme est grand, plus la colère est grande et inversément. Si la crise de colère est intense, l'enfant peut le secouer, déchirer le bonhomme ou même marcher dessus. Le but étant de laisser un espacé dédié à l'expression de sa colère et à faire baisser la tension, sans tomber dans la punition ou la surenchère. Dans cette optique, de nombreuses marques ont mis au point des poupées ou peluches destinées à accompagner l'enfant dans la gestion de ses émotions.
Alors si vous avez pour habitude de retranscrire vos émotions et vos pensées négatives dans un journal, c'est une bonne chose. Par contre, pour redescendre rapidement, pensez à b^ruler ce papier ou à la déchirer pour décupler les effets bénéfiques de cette technique.
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