Votre menu de fête est prêt depuis des semaines, mais pour garantir un maximum de fraîcheur, vous aviez sans doute prévu de faire vos courses en dernière minute. Ce ne serait pourtant pas une bonne idée. D’abord, parce que la veille des fêtes, les magasins sont bondés et vous risquez de faire la file durant de longues minutes puisque tout le monde a sans doute eu la même idée que vous, mais cette année, particulièrement, vous risquez de rencontrer un autre souci majeur : le manque de certains produits dans les rayons de vos supermarchés. Les raisons ? Elles sont multiples : après l’impact de la crise sanitaire, force est de constater que l’on subit désormais l’impact de la crise énergétique, l’inflation, mais aussi les dégâts des épidémies de la grippe aviaire.
En vidéo, découvrez la liste des aliments à bannir de votre caddie :
Le foie gras
L’un des principaux produits que l’on a l’habitude de consommer durant les fêtes de fin d’année qui risque de manquer est en effet le foie gras. En Belgique, nous sommes d’ailleurs les seconds plus gros consommateurs de foie gras au monde, après les Français. Chaque année, on en consomme environ 105 grammes par habitant, contre 280 grammes pour les Français. Alors si vous vous réjouissez déjà d’agrémenter vos sauces et de napper du foie gras sur vos toasts briochés, il faudra cette année revoir les portions consommées. En raison de la grippe aviaire qui a frappé l’Europe, la production européenne de foies gras a baissé de 35 %. Avec une demande toujours plus grande, l’offre ne suit pas et les producteurs et éleveurs se voient contraints de limiter leur stock, comme l’expliquait Thibaut petit, patron d’Upignac à Eghezée à la RTBF : “Pour ce qui est des commandes de nos fidèles clients, nous parvenons à les honorer. Mais nous devons leur annoncer que nous ne pourrons leur livrer que 70 % des quantités qu’ils commandaient les autres années. Et pour ce qui est des nouveaux clients, nous sommes dans l’obligation de les refuser." Et pour ceux qui voudraient tout de même en acheter, ne soyez pas surpris du prix : en raison de l’inflation et du manque de produits, les prix ont explosé cette année. Il faudra compter en moyenne 1,5 euro à 2 euros plus cher la portion et une augmentation allant de 15 à 50 % pour le prix au kilo.
Les huîtres
C’est peut-être l’un des produits les plus consommés en période de fin d'année, car les huîtres constituent une excuse parfaite pour partager un moment gourmand en famille ou entre amis. On prend généralement le temps de les ouvrir, et de les agrémenter de toute sorte de topping pour les rendre gourmandes avant de les déguster. Cette année, le sens du partage sera encore plus de mise qu’à l’accoutumé, car si on ne fait pas face à une pénurie, les huîtres coûtent en revanche plus cher. La faute cette fois à l’été caniculaire, mais aussi à l’augmentation des coûts de production qui connaît une baisse d’environ 30 %. L’offre devrait être assurée, mais les ostréiculteurs ont déjà prévenu que les huîtres numéros 0 et 1, soit les plus gros calibres, se feront plus rares cette année, car elles n’ont pas su se nourrir correctement pour grossir en raison de la sécheresse. Pour les amateurs, rendez-vous dans l'une de ces quatre adresses de la capitale pour en déguster.
Et les bulles ?
Côté boisson, ce sont les bulles qui ont la cote durant les fêtes de fin d'année. Les Belges se positionnent en cinquième position au classement des plus grands acheteurs de vin de champagne et ils sont les plus grands consommateurs de champagne après les Français. Mais pas d’inquiétude à ce niveau-là, cette année, est même exceptionnelle sur le plan de la qualité et de la quantité. Les experts ont même annoncé qu’il s’agissait de la deuxième meilleure année de tous les temps, contrairement à l’année 2021, qui était catastrophique. Vous aurez donc l'embarras du choix, cependant, là encore l’inflation a frappé et le prix du champagne s’annonce plus élevé que d’ordinaire. Pour évitez la note salée, découvrez notre sélection de champagne à moins de 20 euros.
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