La méthode bisou : l'astuce ultime pour enfin faire son grand ménage de printemps

Faire le vide dans notre esprit passe d'abord par nos placards. Et si on adoptait la méthode "bisou" pour enfin y voir clair ? On vous montre comment. 

Par Camille Vernin, Photo : Unsplash |

Les vertus du rangement ne sont plus à prouver. Vivre dans un intérieur clean et rangé diminuerait non seulement le stress mais apaiserait aussi nos angoisses. Selon certains adeptes, nettoyer son chez-soi reviendrait d'une certaine façon à nettoyer son esprit. D'ailleurs, le ménage est un excellent vide-tête, particulièrement pour ceux qui ont peu l'habitude d'utiliser leurs mains dans leur travail quotidien. Pour les Marie Kondo en puissance, il existe même des séances d'ASMR en ligne pour visionner des gens nettoyer et écouter le doux son de la lavette sur la vitre ou le lointain ronronnement d'une machine à laver. 

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Mais comment se débarrasser concrètement du bordel qui traîne sans devoir faire appel à une home organizer ou remuer toute la maison ? L'art d'une demeure bien rangée se cacherait en réalité derrière une méthode au nom saugrenu mais qui aurait fait ses preuves : la méthode bisou. Derrière cet acronyme se cachent cinq grandes questions à se poser avant d'acheter, et qui peuvent aussi valoir face à un objet que vous traînez chez vous depuis beaucoup trop longtemps et dont vous hésitez à vous débarrasser. 

B comme besoin 

Quel besoin comblez-vous derrière l'achat que vous vous apprêtez à faire ? Les besoins essentiels sont manger, boire, dormir mais aussi le respect ou la reconnaissance. Qu'est-ce que cet objet en particulier vient quant à lui combler ? Etes-vous sûr de l'acheter pour une bonne raison ou en substitut à quelque chose d'autre qui vous manque ou à une mauvaise nouvelle à digérer ? 

I comme immédiateté

Pourquoi dois-je acheter cet objet tout de suite ? En ai-je vraiment besoin tout de suite ou ma décision peut-elle attendre ? Parfois, avec un peu de recul, certains achats peuvent sembler vains voire carrément inutiles quelques jours ou semaines plus tard. C'est la question à particulièrement se poser en période de soldes, lorsque l'effet d'immédiateté est à son comble.  

S comme semblable

Quels sont les objets que j'ai en double ? Est une question que beaucoup de ménages pourraient se poser au lieu d'accumuler. C'est le moment de vider les tiroirs pour retrouver son vieux chargeur oublié, sa calculatrice Casio achetée en trois exemplaires ou encore un vêtement perdu en dessous d'une pile et qui ressemble beaucoup au pull que vous rêvez justement d'acheter.

O comme origine 

Avec la conscientisation croissante de nos habitudes de consommation, c'est une question qui revient sans cesse. Quelle est l'origine du produit que j'achète ? Dans quelles conditions est-il fabriqué ? Si l'objet vient de loin, que ses matières premières sont très discutables et que la main-d'oeuvre sans doute utilisée pour le confectionner laisse à désirer, en avez-vous vraiment besoin ? Il est question ici de se poser, au-delà de l'utilité ou du prix de l'objet, le sens qu'il représente et son adéquation avec vos valeurs. 

U comme utile 

C'est l'ultime question pour savoir si vous devez acheter ou garder un objet. Quand et combien de fois l'utilisez-vous ? Quelle est son utilisation réelle et concrète ? Il s'agit de dessiner un "planning" d'utilisation dans votre tête pour estimer non seulement son utilité mais également sa place réelle ou non dans votre quotidien et ne pas seulement laisser exprimer son affect. 

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