Pourquoi beaucoup de Belges mangeront une choucroute pour débuter l’année ?

Aaah la traditionnelle choucroute du Nouvel An ! Si celle-ci s’avère un incontournable pour de nombreux Belges, pour d’autres cette tradition reste méconnue. On vous explique pourquoi beaucoup de Belges ne jurent que par la choucroute le 1er de l’an. 

Par Anissa Hezzaz. Photos : Pixabay. |

Il n’y a pas qu’en Alsace que l’on raffole de la choucroute. Chez nous aussi, les Belges en sont friands ! Si bien que nombreux sont ceux qui chaque année, débutent l’an en dégustant une bonne choucroute. Si de prime abord ce plat semble un peu lourd, le chou est toutefois connu pour ses vertus détoxifiante et digestive. Manger une choucroute au lendemain du réveillon serait donc un excellent moyen de se remettre des excès du 31. Mais au-delà de l’aspect bien-être, manger une choucroute est désormais ancrée dans les habitudes.  

Une année riche

Une tradition qui perdure depuis des siècles dans certaines villes emblématiques du pays, à commencer par Liège, où la choucroute est un incontournable le 1er janvier. D’ailleurs, si vous êtes de passage dans la cité ardente le jour de l’an, ne soyez pas surpris de voir à la carte des restaurants et des brasseries de la choucroute à toutes les sauces. Dans la tradition, manger une choucroute le jour de l’an est synonyme de porte-bonheur, mais attention, pour la déguster dans la plus pure des traditions, il faudra avant tout mettre une pièce sous son assiette, et manger la choucroute avant de glisser la fameuse pièce de monnaie dans la poche d’un vêtement pendant un an.  La pièce en question permettrait alors d’attirer l’argent pour l’année à venir. 

Dans le sud du pays, en Gaume, on a aussi pour habitude de manger de la choucroute  à la nouvelle année. Mais contrairement aux Liégeois qui la savourent le 1er de l’an, les Gaumais la dégustent dès le 26 décembre. Depuis le XXème siècle, la choucroute y a acquis ses lettres de noblesse et est devenue synonyme de santé, de fête, de savoir-vivre et de bonne humeur. Ici aussi, on la retrouve donc à la carte des nombreux restaurants et brasseries avec la touffaye, autre plat emblématique au lendemain des fêtes dans la petite provence belge. Et pendant qu’il y en a qui se régalent d’une choucroute, à quelques rues de là, se déroule le désormais traditionnel concours du Roi du pâté gaumais, qui a lieu chaque année le 26 décembre depuis 50 ans. Bref, si vous cherchez du folklore, vous savez où vous rendre ! 

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