Facturer les assiettes vides : la décision d’un restaurateur belge divise le secteur

L’histoire se passe à Anvers, où un restaurateur a décidé de facturer deux euros aux clients qui lui demandent une assiette vide pour partager un plat en deux. La question se pose : est-ce de l’abus ?
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Les 2€ de la discorde

Il existe des suppléments qui font réagir les clients. La pratique est pourtant courante en Italie, ou on vous facturera souvent un supplément de quelques euros pour le « coperto ». En Belgique il arrive aussi que l’on demande une assiette vide pour partager son plat en deux quand on n’a pas très faim. Si c’est plutôt une demande faite par les parents qui partagent un plat adulte pour leurs enfants, cela arrive aussi pour une table d’amis. Et c’est là que cela devient compliqué. C’est en tout cas ce qu’explique ce restaurateur anversois, le patron du restaurant Bart-a-Vin, dans le centre d’Anvers.

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Son restaurant ne compte que 24 couverts, et comme beaucoup de restaurateurs aujourd’hui il nous explique que son chiffre d’affaires est très serré, que chaque couvert compte et que bloquer une place pour quelqu’un qui ne consomme pas constitue un manque à gagner important pour lui. Bien sûr, ces deux euros ne compensent pas le prix du plat non commandé, mais la portée est symbolique pour le restaurateur…

Les limites de la tendance food-sharing

On l’a observé, aujourd’hui, les plats à partager sont tendance : on se pose à table, on commande plusieurs plats et on se les partage… Une tendance forte de la restauration qui exprime un vrai changement au niveau des modes de consommation. Mais voilà, pour Bart, notre restaurateur, commander un plat pour trois personnes et trois corbeilles de pain est une pratique pas franchement fair-play, qui a tendance à se multiplier ces dernières années, et ces deux euros sont une sorte de signal pour expliquer aux clients qu’il a besoin de rentabiliser chaque couvert pour que son restaurant puisse survivre…

Il n’est pas le seul à pratiquer ce petit supplément, mais les réseaux sociaux agissant, le phénomène prend de l’ampleur les commentaires vont bon train. Comme chaque fois, certains défendent le restaurateur, tandis que d’autres trouvent que la course à la rentabilité des restaurants n’excuse pas toutes les pratiques et que cela commence à essouffler l’optimisme des clients et leur envie d’aller au resto

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