C'est une question que beaucoup se sont déjà posée. Combien de temps devrais-je partir en vacances pour vraiment recharger mes batteries et revenir reposé ? Trois jours, une semaine, un mois ? Une étude publiée dans le Journal of Happiness Studies vient de répondre à cette question. Et la durée idéale risque d'en surprendre certains.
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Entre 8 et 11 jours
Les Belges prennent en moyenne 34 jours de congé par an, et 60% d'entre eux s’alignent avec les vacances scolaires. Pour le reste, on ne sait pas exactement comment s'organisent leurs vacances. Quelle durée ? Combien de fois par an ? Certains partent un mois entier dans leur résidence secondaire, d'autres quelques jours seulement en citytrip, d'autres encore optent pour deux longues semaines dans un resort en famille. Mais lequel de ces profils revient finalement le plus détendu et épanoui ? Selon des psychologues de l'université de Tampere, en Finlande, la durée idéale de vacances pour un niveau maximal de bonheur se situerait entre 8 et 11 jours.
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont analysé les comportements d'une cinquantaine de personnes de retour de 23 jours de vacances. Selon leurs résultats, un pic de plénitude surviendrait dès le huitième jour. En moyenne, trois jours seraient nécessaires pour commencer à lâcher prise, il faudrait trois jours supplémentaires pour en profiter pleinement et trois jours pour se remettre dans le bain. En réalité, un sentiment de lassitude surviendrait au bout du huitième jour, alors que le onzième commencerait à laisser place à une sorte de mal du pays.
Plusieurs moments sur l'année
Au-delà de onze jours, les vacances resteraient évidemment bénéfiques, mais avec des résultats moindres. Les chercheurs semblent également d'accord sur un point : mieux vaut s'organiser plusieurs séjours courts tout au long de l'année que de s'offrir un seul très long séjour par an. En cause, l'effet positif des vacances s'estomperait dès le premier jour de reprise du travail. "Des répits fréquents pourraient être plus importants pour préserver le bien-être que la durée d'un seul épisode de récupération", peut-on lire.
En outre, il n'existerait aucune différence entre les bienfaits procurés par des vacances à l'autre bout du monde ou en staycation. Le plus important serait de prendre du temps pour soi, à occuper son temps à faire ce que l'on aime. Le type d'activités choisies sur place n'aurait pas non plus d'importance. Les vacances actives ou farniente se vaudraient donc l'une et l'autre. L'important serait surtout, pour la personne concernée, de pouvoir gérer son emploi du temps comme bon lui semble, et de s'octroyer des activités qui lui procurent un réel plaisir. "L'activité spécifique que les vacanciers poursuivent pendant leurs vacances n'est peut-être pas l'élément le plus important, tant qu'ils perçoivent cette activité comme agréable", peut-on lire en conclusion.
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