Tendance rétro
Dans le Top 10 des prénoms les plus donnés en 2021, on trouve une nette majorité de prénoms que nos grands-parents n’auraient pas reniés : Arthur, Victor, Gabriel, Oscar, Jules ou même Adam. Même son de cloche chez les filles : Emma, Louis, Juliette, Alice ou Olivia… C’en est donc fini des prénoms à consonance américaine ou exotique tellement à la mode à la fin des années 90 ? Exit les Kevin, Jordan ou Brenda ? Il semblerait bien, en effet, que les prénoms anciens aient la cote. Un bond en arrière de plus d’un siècle en France où le phénomène est encore plus criant : Eugène, Léon, Léonie, Marcel, Auguste... On assiste à un boum de ces prénoms qui ont en commun d’avoir été très populaires dans les années 1910-1920 soit il y a plus de cent ans. La faute à la pandémie ? En partie, certains parents interrogés sur le sujet par nos collègues du Figaro affirment qu’il y a une sorte de nostalgie, un ancrage recherché dans le choix de ce prénom. Un retour aux sources, en quelque sorte.
Photo de Juan Encalada sur Unsplash
Un phénomène cyclique
Pourtant, quand on observe un peu les classements des choix des prénoms par les parents belges depuis le début du 20e siècle, on constate que les prénoms connaissent une sorte de cycle : avec une période d’engouement (ou de redécouverte quand on parle de vieux prénoms), un effet de mode, avec un pic, puis progressivement une lassitude et un désintérêt, suit enfin un période d’oubli plus ou moins longue, avant une nouvelle montée en puissance… Ainsi, avant d’être joliment rétro, Marguerite ou Louise ont été longtemps considérés comme des prénoms démodés. Des prénoms comme Jacqueline, Daniel ou Catherine sont aujourd’hui boudés par les jeunes parents, mais il y a fort à parier qu’ils séduiront à nouveau nos petits-enfants quand ils seront parents à leur tour.
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