Dans la vie, il y a ceux qui voient le verre à moitié plein, et puis, ceux qui voient le verre à moitié vide. C’est à peu près le mindset des Belges par rapport au vendredi 13. Soit on se dit qu’il s’agit d’un jour de chance, soit un jour de malchance. Pour les premiers, on espère alors souvent obtenir un gros gain au jeu. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, chaque année, lors des vendredis 13, les participations aux jeux de hasard explosent.
Pour les moins optimistes :
Une date forte en croyances et superstitions
Les campagnes marketing autour de cette date symbolique n’y sont pas pour rien évidemment, puisqu’elles incitent les gens à participer à coups de messages racoleurs et alléchants du style « c’est votre jour de chance ». Mais l’autre aspect qui explique le taux de participation plus élevé à cette date-là, c’est que pour beaucoup, participer aux jeux un vendredi 13, est aussi une manière symbolique de renverser la malchance associée à ce jour. On profite de ce jour pour transformer une superstition en une chance concrète de gagner, ce qui rend l’expérience du jeu encore plus palpitante. Le vendredi 13 continue de fasciner, car il s’ancre profondément dans la psyché collective. Les médias, les films et les récits populaires perpétuent l’image de ce jour comme étant un moment de malchance ou de mystère. Les superstitions jouent souvent sur des biais cognitifs : si un événement malheureux se produit un vendredi 13, on a tendance à l’associer à la date, même si ces événements peuvent survenir n’importe quel autre jour.
Cette date, loin d’être banale, a tendance à dicter nos comportements. On constate une espèce d’effervescence collective autour du vendredi 13 qui pousse souvent les Belges à participer à des jeux de hasard, conditionnés par la croyance que « tout le monde joue ». Chez nos voisins français, même constat. Une enquête menée conjointement par l’organisme spécialisé dans les statistiques FLASHS et le site JeuResponsable.fr sur l’appétence des Françaises et des Françaises pour les jeux d’argent en cette date symbolique confirme l’attrait qu’exerce le vendredi 13 chez les nombreux joueurs potentiels ce jour-là, particulièrement motivés par la superstition qui y est associée, mais aussi par la perspective de gains plus importants. L’enquête révèle que près de 7 Français sur 10 envisagent de jouer. 69 % des personnes interrogées sont susceptibles de miser à des jeux d’argent ce jour-là quand 16 % en sont sûres et 28 % disent que cela est probable. Sans grande surprise, on apprend dans cette étude que les hommes sont plus enclins à jouer que les femmes et que les plus jeunes seront les moins nombreux à le faire : 45 % des 18-24 ans ne comptent pas jouer contre 25 % des 35-49 ans. Et vous, dans quel clan vous situez-vous ?
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