Vous aussi, vous sentez souvent que deux jours ne sont pas suffisants pour récupérer de la semaine ? Après cinq jours de travail bien chargés, on a généralement envie de maximiser son samedi en faisant le plein d'activités et de sorties, ou en accomplissant les tâches que l'on n'a pas le temps de faire en semaine (courses, ménage, visite familiale...). Si bien qu'il ne reste plus que le dimanche pour enfin profiter et ne rien faire (et encore). Pour ralentir le rythme, il existe une petite technique que les Américains surnomment "quiet weekends".
Pour mieux vivre au travail :
"Quiet weekends"
Rien à voir avec le quiet quitting dont on vous parlait récemment, et qui consiste à faire le strict minimum, soit uniquement ce pourquoi nous sommes payés, de sorte à diminuer la pression au travail, mais sans attirer l'attention du patron. Le "quiet weekend" est un peu différent. Il préconise quant à lui d'être justement efficace et performant au travail durant les quatre premiers jours de la semaine pour ensuite donner à ses vendredis des airs de congés. L'objectif ? Quasiment réussir à se créer un week-end de trois jours, ce qui est un peu le principe de la semaine de quatre jours que proposent désormais plusieurs entreprises en Belgique. Sauf que dans ce cas-ci, la méthode s'étend à tout le monde.
Comment cela se traduit ? Tout simplement en libérant ses vendredis des tâches ingrates, stressantes et complexes. "Pour celles et ceux qui ont un emploi du temps traditionnel qui s'étend du lundi au vendredi, cela signifie débarrasser ses vendredis des longues réunions, des échéances difficiles, des activités hautement collaboratives ou des tâches qui ne peuvent pas être accomplies en une journée. Et pour celles et ceux qui ont la possibilité de travailler à domicile, il s'agit aussi de choisir les vendredis pour commencer à se détendre avant l'arrivée du week-end", explique Jill Cotton, experte en tendances de carrière, à Stylist.
Moins de stress le week-end
De cette façon, on ne prend plus le risque de devoir travailler le samedi pour terminer une grosse échéance que l'on n'aurait pas su clôturer la veille. On aborde aussi le week-end avec plus de sérénité, car on s'est déjà un peu détaché de son travail dès le vendredi. Lorsqu'ils sont correctement mis en oeuvre, les "quiet weekends" peuvent donc permettre aux salariés comme aux indépendants de retrouver un équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Qui dit week-end reposant, dit énergie le lundi suivant, ce qui favorisera la mise en place de cette stratégie. En effet, on est plus à même de maximiser son travail en début de semaine, et on se débarrasse donc plus facilement du surplus de travail le vendredi.
Un cercle vertueux dans lequel vous vous sentirez mieux et aurez donc davantage envie de donner le meilleur de vous-même. Attention cependant à ne pas totalement vous relâcher le vendredi. Restez joignable et un minimum productif, au risque de questionner votre patron sur votre engagement au travail. Le mieux ? Assumer pleinement la stratégie du "quiet weekend" et lui en parler franco pour travailler ensemble à un emploi du temps qui vous convienne à tous les deux. L'occasion d'aborder plus globalement la question du bien-être au travail à son patron, pour peu qu'il ait l'ouverture nécessaire...
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