Les Cocottes Volantes, le resto qui recycle les invendus

Charlotte Lambertini a développé un concept éco-délicieux: un comptoir, une cantine itinérante à vélo, un service catering et des ateliers de cuisine créative. Une idée à suivre.

par Agnès Zamboni, Photos Apus/ les Cocottes Volantes |

Une démarche différente

Les activités de Charlotte Lambertini, qui porte seule son projet, mais se fait aider ponctuellement, se déploient autour de plusieurs activités : la vente à emporter avec un nouveau comptoir traiteur situé 36, place Maurice van Meenen à Saint-Gilles, une cantine itinérante à vélo, un service catering et des ateliers créatifs pour petits et grands, avec une volonté de faire participer des personnes fragilisées : « Depuis 2018, je cuisine à partir d'invendus alimentaires bio non transformés, locaux et de saison. Mon projet s'inscrit dans une démarche écologique de sensibilisation et de lutte contre le gaspillage alimentaire, les produits industrialisés et le surplus d'emballage ... mais il est né d'abord d'une envie urgente de rassembler et de créer du lien entre les gens pour prouver que " Rien ni personne n'est à jeter ".

Charlotte propose une lunch box à emporter dans son contenant zéro déchêt, mais ici, on peut aussi apporter ses propres boîtes…

 

Sublimer les invendus

L'ambition d'APUS & Les Cocottes Volantes c'est aussi de rendre la cuisine accessible à tous afin de simplifier le rapport à l'alimentation. La valorisation des invendus a beaucoup évolué récemment. De nombreuses applications ont vu le jour Too good too go, happy hours market ... L'invendu qui était un rebut devient de plus en plus un produit en vente, et avec la crise sanitaire, il y a un manque qui commence à apparaître pour les associations d'aide alimentaire. C'est la raison pour laquelle, à présent, je me positionne différemment. Je récupère toujours les invendus mais je les redistribue en priorité à de nombreuses associations d'aide alimentaire : la Brigade solidaire Saint-Gilles, L'asbl Souffle d'Espoir, Les cuistots solidaires et Free-go pour Saint-Gilles », raconte Charlotte Lambertini.

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