La méthode adoptée par Rafael Nadal pour être plus calme et performant

Les méthodes dites douces sont de plus en plus adoptées par les sportifs dans le cadre de leur préparation pour de grands événements tels que les Jeux Olympiques. On retrouve parmi elles la sophrologie dont Rafael Nadal est adepte. Un spécialiste nous détaille ses bienfaits.

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C'est l'événement de cette année 2024. Les Jeux Olympiques de Paris ont débuté depuis le 26 juillet. Les sportifs vont se succéder aux quatre coins de la capitale française, ainsi qu'à Marseille pour les épreuves de voile, à Lille pour le handball et le basketball ou encore Tahiti pour le surf, pour tenter de glaner une médaille. Parmi ces sports olympiques, on retrouve le tennis dont les matchs se dérouleront à Roland-Garros.

Les plus grands noms de la petite balle de jaune sont attendus parmi lesquels Rafael Nadal, 14 fois vainqueur de Roland-Garros et gagnant de 22 titres du Grand Chelem. L'Espagnol est un adepte de sophrologie, une méthode douce de plus en plus répandue dans le milieu sportif. 

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Un outil précieux pour la préparation mentale et physique

Rafael Nadal pratique la sophrologie depuis de nombreuses années maintenant. Dans son autobiographie sortie en 2011 intitulée Rafa, my story, l'Espagnol ne cachait rien de son intérêt pour la discipline. Il expliquait y avoir recours pour se préparer mentalement, mais aussi physiquement. Dans l’imaginaire collectif, la sophrologie est rattaché au mental du sportif. "Elle peut être bénéfique pour travailler sur la gestion du décalage horaire, de l’endormissement et de la redynamisation, la concentration à soi, ainsi qu’à l’environnement qui entoure le sportif…, confie Frédéric Legros, formateur à l’École Belge de Sophrologie Fondamentale et de Relaxation (EBSFR), qui travaille depuis plus de quinze ans avec des sportifs de différentes disciplines (tennis, golf, escrime, triathlon, ski…).

Le sophrologue s’appuie notamment sur les travaux d’Éric Medaets, auteur du livre Sophrologie et entraînement sportif, fruit de quarante ans d’études sur la sophrologie et le sport. Mais la discipline se révèle aussi être précieuse dans une préparation physique. Un atout trop souvent oublié. Frédéric Legros préconise une à deux séances par semaine lors des débuts et insiste sur l’importance de s’entraîner et d’expérimenter entre ces séances.

Visualisation et récupération

Parmi les techniques utilisées, on retrouve la visualisation, comme le décrit le sophrologue : "On propose au sportif de visualiser le prochain exercice qu’il va réaliser en ayant conscience de toutes les sensations qui vont le parcourir, que ce soit visuellement, auditivement, dans le toucher ou dans la perception de ses mouvements… Durant les séries suivantes, on s’aperçoit qu’il y a davantage de progrès, d’amplitude, de fluidité, de force". Frédéric Legros essaie de se rendre le plus souvent possible sur le terrain aux côtés de l’entraîneur physique. "C’est beaucoup plus riche et intéressant d’être près l’un de l’autre. Le sophrologue propose à l’athlète de découvrir, d’expérimenter et de confirmer sa technique. Une véritable complémentarité s’opère avec l’équipe technique déjà installée".

Les méthodes dites douces aident également à la récupération. Car tout ne se joue pas seulement avant ou pendant l’action de la compétition. Il y a aussi la gestion des temps morts, de l’après-match à gérer, et d’autres moments plus délicats, notamment quand il est question de blessure ou de fin de carrière. "Pour ce qui est de la période de convalescence, on travaille sur la progression et la gestuelle complète. Les neurosciences attestent que même si on ne reproduit pas un geste dans son intégralité, le simple fait de l’imaginer provoque un effet au-delà des zones du cerveau spécifiques à l’imaginaire et active les zones motrices de l’organe. Le retour de blessure est plus rapide, le sportif a gagné du temps car il a constamment imaginé ses mouvements et est resté en contact avec son niveau de performance", indique le sophrologue.

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Rendre le sportif autonome

Frédéric Legros constate que le chemin se fait dans les deux sens : des sportifs, des coachs, des responsables de club viennent le rencontrer, mais il peut également proposer ses services à l’initiative de l’EBSFR pour informer et former les entraîneurs ou les coachs. Le sophrologue a accompagné des sportifs pendant deux années, en présentiel, mais aussi à distance. "Les interventions sont très variées et s’adaptent aux besoins de l’athlète en fonction du moment de la saison, de ses difficultés, des échéances… Mais l’objectif à terme est de le rendre autonome. On leur transmet des pratiques qui leur permettent de se préparer. On ne peut pas tout le temps les accompagner, notamment à l’étranger. Ce n’est pas intéressant d’être constamment à leurs côtés".

Afin d’obtenir de meilleurs résultats, Frédéric Legros suggère aux sportifs de se tourner vers la sophrologie le plus en amont possible pour de grands événements sportifs comme les Jeux Olympiques de Paris. "Il faut un temps de découverte qui est en fait une expérimentation, puis une consolidation. On devient au fil du temps plus sûr de soi". Avec à la clé, l’espoir de gagner la médaille d’or.

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