Bloem-Farine, la nouvelle adresse dédiée aux pizzas napolitaines qui vient d’ouvrir ses portes à Bruxelles

Tandis que du côté du Châtelain, c’est Gigi Amor, la nouvelle adresse de pizzas à partager qui fait parler d’elle, au sud-est de Bruxelles, c’est une autre adresse de quartier qui vient de faire son apparition et qui risque bien de faire des émules. On vous parle bien de Bloem-Farine, la nouvelle adresse fraîchement débarquée de Matthieu Léonard, président de la Fédération Horeca Bruxelles, mais aussi le propriétaire de trois autres institutions bien connues de Woluwé-Saint-Pierre : Coin Coin, Plouf et Baballe.

En vidéo, découvrez ce que le chef syrien Georges Baghdi Sar a l’habitude de manger :

Les habitués de CoinCoin, le bistrot pour les mangeurs de pasta, n’auront qu’à traverser la même rue puisque Bloem Farine s’est installée à l’ancien Jules & Charles. Ici, pas de pâtes, en revanche une carte qui met à l’honneur les pizzas comme à Naples. La carte se divise en deux parties : d’un côté les pizzas traditionnelles, de l’autre, les pizzas originales. On retrouve donc les classiques dont on ne sait plus se passer : la marinara, la margherita, la regina ou encore la quattro fromaggi, mais aussi des déclinaisons plus élaborées, comme cette margherita Gialla, réalisée à partir d’une purée de tomates jaunes et d’ail rose.

Des pizzas façon biga

Parmi la vingtaine de choix de pizzas proposées, nous avons jeté notre dévolu sur la Pistacchio, une pizza à base de ricotta, mozarella fior di latte, mortadelle, straciatella, pesto et granola de pistaches, et la Grici (mozzarella fior di latte, guanciale, œuf entier, stracciatella, pecorino). Et parce que rien ne vaut la recette classique pour évaluer si les codes de la cuisine italienne sont respectés, nous avons également goûté à la reine des pizzas, celle qui se veut à la fois simple et goûteuse : la margherita. Verdict ? Un délice ! Rien d’étonnant à cela quand on sait que Simon, le pizzaïolo utilise la biga pour l’élaboration de ses pâtes à pizza, soit une technique de préfermentation qui nécessite un temps de repos de 48h, conférant à la pâte son goût unique et sa texture ultra-aérée et digeste. « Le problème avec certaines pizzerias napolitaines, c’est l’utilisation de farines surproteinées qui sont donc bien plus compliquées à digérer », nous confie-t-il. « Ici, on utilise moins d’un gramme de levure au kilo de farine », précise le spécialiste.

Voilà de quoi vous rendre dans cette adresse les yeux fermés. Si vous êtes du genre plus téméraire, rassurez-vous, il y a largement de quoi vous sustenter et vous surprendre. Et ce, dès l’apéro : on était tellement pressé de goûter aux pizzas qu’on aurait presque oublié de préciser que les antipasti aussi se dévorent facilement. Des planches de charcuteries ou fromages aux planches végés, il y a du choix pour que chacun s’y retrouve en fonction de son régime alimentaire.

Une pizzeria dans l’air du temps

Côté ambiance, oubliez la pizzeria tradi dans un décor vintage et un peu kitsch, ici on est clairement sur une adresse qui suit les tendances actuelles, et quand on pénètre les lieux, on oublierait d’ailleurs presque on rentre dans une pizzeria. La salle est décorée de façon sobre et élégante, les luminaires donnent une ambiance particulièrement chaleureuse à l’endroit, mais il suffit d’un regard vers le bar pour que la magie opère, car c’est là que tout se passe. De grands bidons d’huile d’olive, des conserves de tomates, et toutes sortes d’épices sont exposées fièrement et donnent le ton : nous sommes bien dans une pizzeria.

Derrière le comptoir, on peut observer le pizzaïolo confectionner ses boules de pâtes à pizza, les aplatir et les enfourner dans un grand four à bois dans lequel sont cuites les pizzas. Les effluves émanant du four laissent présager le miracle accompli avec de la farine et de l’eau. On voit ensuite notre commande chaudement atterrir dans nos assiettes et l’odeur grisante de nos pizzas suffit pour nous convaincre que cette adresse deviendra l’une de nos préférées où déguster des pizzas dignes de là-bas. Côté prix, on oscille entre 10 euros pour les plus classiques et le double pour les pizzas plus élaborées. Et si on a encore du mal à accepter de payer plus de 20 € une pizza, on sait aussi que les pizzas ne sont pas moins soumises à l’inflation et que leur prix a ainsi augmenté de près de 34 % en l’espace de deux ans, ce qui nous laisse à penser que chez Bloem Farine, comme ailleurs, c’est le juste prix à payer pour des pizzas de qualité réalisées entièrement à la main.

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