Les embouteillages font partie du quotidien de nombreuses personnes, encore plus quand il s'agit de circuler dans les rues de Bruxelles. Surprenant ? Pas vraiment. Selon un classement établi par TomTom Traffic Index, notre capitale occuperait la dixième rang des villes les plus embouteillées au monde.
Pourquoi la Belgique est-elle considérée comme la destination la plus branchée du moment ?
27 minutes pour parcourir 10 kilomètres
Pour définir ce classement, les équipes de Tom Tom Traffic Index ont classé et sélectionné 387 villes réparties sur 55 pays et 6 continents. Le critère principal est bien évidemment le temps de trajet moyen passé dans les embouteillages, mais d'autres variables ont été prises en compte comme le coût du carburant et des embouteillages, la consommation de carburant/kWh et les émissions de CO 2 des voitures essence, diesel ou BEV (véhicule électrique à batterie).
Résultat, Bruxelles décroche la dixième place du classement. On apprend qu'il faudrait en moyenne 27 minutes pour parcourir 10 kilomètres. C'est 20 secondes de plus par rapport à 2022. Autre donnée : nous perdons 104 heures dans les embouteillages bruxellois chaque année. Des chiffres bien hauts si l'on compare Bruxelles avec le dernier du classement. Dans la ville d'Oklahoma, située dans l'état de l'Oklahoma, aux Etats-Unis, nous perdons seulement 19 heures et parcourons 10 km en exactement 8 minutes et 40 secondes. Le pire jour pour circuler dans Bruxelles l'an dernier fut le jeudi 14 novembre où il fallait 33 minutes et 10 secondes pour effectuer 10 km.
Mais qui décroche alors la première place du classement ? Il s'agit de Londres. Il faudra vous armer de beaucoup de patience puisque 37 minutes et 20 secondes sont nécessaires pour parcourir 10 kilomètres. Quid des heures perdues au volant ? Elles sont au nombre de 148. Un chiffre qui fait un peu relativiser les résultats bruxellois. Le podium est complété par Dublin en Irlande et Toronto au Canada. L'Inde se distingue avec deux villes présentes dans le top 10 : Bangalore (6ème) et Puné (7ème).
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Les risques des embouteillages sur notre santé
Une étude menée par des chercheurs coréens s'est penchée sur les impacts négatifs sur la santé mentale liés aux longues périodes passées dans les embouteillages ou dans les transports en commun. Selon les résultats, les participants qui passaient plus de 60 minutes par jour pour aller de leur domicile au travail étaient 1,16 fois plus susceptibles de présenter des symptômes dépressifs que les participants qui passaient moins de 30 minutes. Les hommes de 40 à 49 ans et les femmes de 20 à 29 ans ont été particulièrement touchés par les associations entre les longs trajets domicile-travail et la dépression.
Les embouteillages constituent une véritable source de stress. Ils nécessitent une énergie mentale et physique considérable. Plus de temps passé dans les transports signifie moins de temps pour se détendre, faire des loisirs, passer du temps avec ses proches, faire du sport ou simplement dormir. Autant de facteurs qui contribuent à la dépression. Pour éviter le stress des embouteillages, vous pouvez partir un peu plus tôt ou un plus tard si cela est possible. Essayez également de vous relaxer au maximum en écoutant une playlist qui vous aidera à vous détendre ou un podcast. Vos trajets vous sembleront un peu moins longs.
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