3 bonnes raisons de passer vraiment au vélo électrique

Trois sociétés veulent révolutionner le milieu des deux roues. De la bicyclette électrique pliable à celui sans batterie, ils dévoilent leurs plus beaux arguments. Si vous n'avez pas encore adopté ce moyen de locomotion, ils comptent bien vous convaincre.

KEVIN DUPONT. PHOTOS : D.R. |

Ils sont tous partis d’un constat : les vélos électriques sont trop chers, trop lourds et pas assez pratiques. Flairant une demande toujours croissante en la matière, ils sortent aujourd’hui le grand jeu pour répondre à ces préoccupations. Surtout que la concurrence concerne aussi des multinationales, comme Bosch avec son système d’assistance électronique. Tour d’horizons de ces trois nouveau-nés du secteur.

Cowboy : l'achat en concept-store

Né à Bruxelles, Cowboy compte marquer l’année 2019 au fer rouge en ouvrant des concept stores pour que l’on puisse y tester leurs créations. Leur e-bike peut également se prévaloir d’atouts technologiques adaptés aux soucis de chacun. Pour celui qui craint de voir son vélo volé, une application sur smartphone permet de l’éteindre pour dissuader les voleurs. Pour d’autres personnes, ce qui compte, c’est de suivre les efforts et les déplacements effectués. Souhait exhausé, le cycliste a le contrôle sur tout depuis son téléphone, même sur les phares.

Le vélo ne pèse que 16 kilos et jouit de 50 kilomètres d’autonomie. Assez pour avoir sa dose de sport de la journée. Si vous êtes tentés, sachez que vous pouvez déjà tester la bicyclette sur rendez-vous à Bruxelles, Namur ou Liège. L’achat se fait aux alentours de 1.800 €.

Venilo : le vélo pliable

Après les Bruxellois, les Wallons, représentés à Nivelles par Venilo. Dans leur cas, c’est un public complètement opposé qui est particulièrement touché : celui des retraités. Ici, tout est fait pour leur simplifier la vie. Un de leurs vélos est encore plus léger, avec seulement 13 kilos grâce à la présence d’aluminium.

Mais le véritable slogan publicitaire de Venilo, c’est qu’il est pliant. Une caractéristique qui est susceptible d’intéresser les navetteurs et autres propriétaires d’un mobile-home. Il s’affiche au prix de 1.200 € et est assemblé en Belgique. Un gage de qualité qui augure un développement de l’entreprise dans les pays voisins.

U-Feel : l'électrique sans batterie

Ce vélo signé par le français Veloci a un argument massue : il n’a pas de batterie. Mais alors, comment fait-il pour être électrique ? Tout simplement en utilisant un super-condensateur qui convertit la force motrice du cycliste et l’énergie générée lors des descentes en électricité.

Et ce n’est qu’un début ! Veloci revendique la fabrication de bicyclettes écologiques. La recette : remplacer l’utilisation de métaux rares par de l’aluminium et du carbone. Une décision qui a de multiples retombées. Leur création est légère, avec 16 kilos, le super-condensateur a une durée de vie de 10 à 15 ans, le recyclage se veut durable… Bref, autant de côtés positifs pour un coût de 1.500 à 2.000 €.

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