De nombreux restaurants belges proposent des sushis divins, mais il est rare de tomber sur les meilleurs du globe. La bonne nouvelle, c’est qu’il est inutile de voyager loin pour les savourer puisqu’ils se trouvent à 1h30 de Bruxelles. En effet, Jefferson Elias Ribeiro Da Silva, maître sushi à l’hôtel-restaurant montois Masary’s, vient de remporter le titre de champion du monde des sushis lors d’un prestigieux concours à Tokyo.
D’origine japonaise et brésilienne, celui qui se fait appeler “Chef Tom” dirige l'établissement depuis 1 an et demi. C'est au coeur de sa cuisine qu'il peut exprimer sa créativité et son adoration pour la gastronomie. Cette perle gustative propose une cuisine fusion, alliant tradition japonaise et latino-américaine.
Voici notre récente vidéo sur Marius Bosmans, élu jeune chef wallon de l'année 2023 :
Une minutie à toute épreuve
Le Chef Tom est un habitué des distinctions. Le championnat tenu dans le pays du soleil levant opposait 250 candidats internationaux, tous plus talentueux les uns que les autres, mais son indiscutable gagnant ne s’est pas laissé impressionner. Il a réussi à se démarquer avec trois titres : meilleur sushi traditionnel japonais, deuxième meilleure cuisine fusion créative, et meilleur chef mondial. Le cuisinier a préparé cette compétition à Mons, mais aussi à Singapour et au Japon. Une détermination hors pair qui ne date pas d'hier. Le prix “Signature Sushi” lors du championnat européen de sushis à Munich en Allemagne lui avait été décerné.
Mélanger les saveurs, tout un art
Pour lui, les secrets de ces mets enroulés sont la technique, la qualité et la rapidité. Des conseils qui semblent payer. L’hôtel-restaurant Masary’s possède une popularité sans faille vis-à-vis de ses clients.
Il suffit de jeter un œil aux critiques élogieuses. Installez-vous à une table et dégustez les sushis “vegetariano” à base de goma wakame, asperges en tempura et sauce à l’avocat et jalapeño. Ou encore les “koy” fourrés au saumon flambé et farcis aux scampis. Des combinaisons étonnantes qui font l'identité du lieu. Le chef envisage même d'enrichir ses sushis d'ingrédients typiquement belges tels que la bière ou les pommes de terre. On a hâte de goûter ça.