Dilemme de la durabilité : petits poissons contre gros poissons
Le poisson est délicieux et cadre parfaitement avec une alimentation équilibrée. Mais quelle est donc la variété dont l’impact environnemental est le plus réduit ? Pour ce test, nous avons comparé l’impact d’un gros et d’un petit poisson. Et vous, quel est votre avis ?
La bonne réponse, c’est le petit poisson. Et vous le remarquerez d’emblée si vous comparez leur Eco-score, qui figure sur l’emballage et les étiquettes de prix de nombreux produits alimentaires. Pour son calcul, l’impact de tout le cycle de vie du produit est analysé et ramené à un score sur cent. Des points sont ajoutés ou déduits en fonction d’indicateurs supplémentaires tels l’origine, l’emballage et les labels de qualité. Le résultat ? Un Eco-score de A à E. Un Eco-score A est excellent, et un Eco-score B est assez louable. Par contre, plus vous vous rapprochez de l’Eco-score E, plus l’impact sur l’environnement est grand.
Points en plus, points en moins …
Les Eco-scores des petits poissons sont souvent repris dans les catégories A et B. Les gros poissons, par contre, obtiennent de moins bons scores. Vous découvrirez, dans l’app Xtra et sur les sites de Colruyt Les Meilleurs Prix et Collect & GO, comment ces Eco-scores sont calculés pour chaque produit de façon détaillée. Ce calcul se fait en deux phases. Tout d’abord, le cycle de vie – le trajet de ce poisson spécifique de la mer à votre assiette – est évalué sur la base de dizaines de paramètres. Ce résultat est complété par des points ajoutés ou déduits sur la base de cinq critères spécifiques : production, conditionnement, origine, politique environnementale et biodiversité. Si les résultats du produit en la matière sont bons, le score augmente, sinon il diminue.
Gros et petits poissons
Ce n’est pas vraiment étonnant qu’il y ait un tel fossé environnemental entre les petits et les gros poissons. L’empreinte environnementale d’un morceau de poisson est en grande partie déterminée par le carburant et le matériel nécessaire à sa pêche.
Les petits poissons, comme le hareng, vivent généralement en petits bancs à proximité des côtes. Les bateaux de pêche consomment donc moins de carburant pour les pêcher, et peuvent en outre en capturer davantage. La pêche au cabillaud, par exemple, est moins évidente : elle consomme donc plus de carburant et nécessite plus matériel.
De chez nous
Enfin, l’origine du poisson a elle aussi son importance. Les poissons de chez nous (sole, plie et cabillaud, pour ne citer qu’eux) sont d’une façon générale plus respectueux de l’environnement, car ils parcourent de plus courtes distances. Cela permet donc une économie de carburant, et nécessite moins de moyens de conservation, tels que des appareils de congélation. Les pêcheurs belges utilisent souvent des équipements et des techniques plus respectueux de l’environnement que leurs homologues hors Europe.
Choisissez donc le poisson que vous aimez, mais si possible en tenant compte de l’Eco-score. Vous saurez de la sorte que ce que vous mangez contribue à un environnement plus propre, sur terre comme en mer.
Double bénéfice pour l’environnement
Lorsque vous achetez un produit affichant un Eco-score A ou B, vous épargnez des points dans votre app Xtra. Une fois que vous atteignez cent points, vous pouvez les échangez pour une récompense verte. Vous pouvez d’une part faire planter un arbre ou d’ensemencer un mètre carré de prairie fleurie dans votre quartier, ou d’autre part participer à l’une des conférences ou l’un des ateliers sur la durabilité. En optant pour un Eco-score A ou B, vous contribuez à un environnement plus propre.
Grâce à l’Eco-score, vous prenez soin de l’environnement en toute simplicité.